Dans le cadre du Plan d’action annuel 2019 de l’Interprofession de l’aviculture du Bénin, le représentant du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Abdoulaye Toko, a lancé, ce jeudi 14 novembre à
Cotonou, la deuxième édition des Journées nationales avicoles du Bénin (Jnab). Ces journées visent à rendre plus visible le secteur.
L’aviculture participe à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin.
De ce fait, les différents acteurs s’activent à rendre visible le secteur. C’est fort de cela que depuis 2018 s’organisent au Bénin des Journées nationales avicoles. Ces Journées qui sont à leur deuxième édition, s’inscrivent dans les objectifs assignés au plan stratégique de développement du secteur agricole, qui ambitionne, entre autres, d’améliorer les performances de l’aviculture béninoise pour la rendre capable d’assurer la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.
Le représentant du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (Maep),
Abdoulaye Toko, a déclaré lors du lancement de ces journées, que pour atteindre cet objectif, chaque acteur, de l’Etat jusqu’aux producteurs à la base en passant par les partenaires techniques et financiers et les organisations intermédiaires, devra jouer pleinement sa partition en synergie avec les autres intervenants. Ce qui permettra de relever les nombreux défis dans ce secteur. Selon lui, dans la filière avicole, les défis majeurs à relever sont notamment d’augmenter la production d’œufs, de la viande et de volaille afin de rendre accessibles à toute la population béninoise les produits aviaires en intensifiant la transformation et en professionnalisant la distribution.
Pour y parvenir, souligne-t-il, des actions fortes sont à développer, notamment pour renforcer les capacités des acteurs sur tous les plans et à tous les niveaux dans le cadre de la professionnalisation, améliorer l’accès des acteurs aux intrants fondamentaux, définir et mettre en place les normes de qualité et les standards de production à travers une réglementation efficace et enfin faciliter l’accès au financement adapté.
L’ambassadeur de la République d’Allemagne près le
Bénin, Achim Tröster, estime aussi que l’aviculture participe à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. D’où l’appui de son pays au secteur qui occupe une bonne partie de la population du Bénin.
Le président de l’Interprofession de l’aviculture du Bénin, Arouna Ottola, trouve que l’aviculture fait son petit bonhomme de chemin vers le développement rêvé par les acteurs. Pour lui, la dynamique de ce rêve a été lancée depuis 2018. Car ces journées consistent à faire le terreau de ce développement. Et c’est pourquoi, les différents maillons de la filière se sont constitués en organisations professionnelles pour rendre plus visible le secteur.
Pendant trois jours, plusieurs activités sont prévues dont: trois communications sur « Développement de la production avicole et employabilité », « Normes et qualité des produits avicoles : garantie d’augmentation de la consommation et de l’amélioration de l’Etat nutritionnel des populations », et « Professionnalisme et amélioration de la compétitivité ».
Les principaux acteurs de l’aviculture de même que le public pourront participer à des expositions de produits avicoles, des séances de dégustation et des soirées barbecues. Il y aura également des panels de discussion sur des thématiques d’actualité, des émissions télévisées et radiodiffusées.