32e anniversaire de la Conférence nationale : L’appel des cadres catholiques du diocèse de Porto-Novo

Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau,

  Rubrique(s): Actualités |   Commentaires: Commentaires fermés sur 32e anniversaire de la Conférence nationale : L’appel des cadres catholiques du diocèse de Porto-Novo

La mise en valeur des acquis de la Conférence nationale préoccupe les responsables de la section diocésaine de Porto-Novo du Mccpp

Le Mouvement catholique des cadres et personnalités politiques (Mccpp) du diocèse de Porto-Novo rappelle à tous l’obligation de pérenniser et de transmettre à la postérité les acquis de la Conférence nationale de 1990 dont on célébrait lundi 28 février dernier, les 32 ans de clôture des travaux. C’était à la faveur d’une conférence publique qu’il a organisée, dimanche 27 février dernier, à Porto-Novo.

LIRE AUSSI:  9e législature: Le bureau d’âge se précise

« Les acquis de la Conférence nationale à sauvegarder », c’est le thème de la conférence publique qu’a organisée, dimanche 27 février dernier, la section diocésaine de Porto-Novo du Mouvement catholique des cadres et personnalités politiques (Mccpp). Ceci, pour commémorer les 32 ans d’anniversaire des travaux de la Conférence des forces vives du Bénin qui se sont tenus au Plm Alédjo à Cotonou du 19 au 28 février 1990. La communication a été co-présentée par l’institutrice à la retraite Félicité Hortense Aimée Kougblénou et Pamphilia Koudogbo-Miguel, enseignante à l’Université. Pour ces dernières, la Conférence nationale qui a ouvert la porte de l’ère du Renouveau démocratique au Bénin s’est achevée avec de grandes conclusions. Lesquelles méritent d’être pérennisées et transmises aux générations futures pour que le Bénin ne connaisse plus jamais des dérives et crise sans précédent que celles de la période de 1986 à 1989.
Selon Félicité Hortense Aimée Kougblénou et Pamphilia Koudogbo-Miguel, cette conférence dont les travaux ont été conduits avec maestria par Feu Mgr Isidore de Souza, a décidé des principes forts pour assurer un environnement favorable pour le développement humain. Il a été retenu par exemple, à les en croire, que le pouvoir ne peut plus être confisqué par quelques-uns pour l’écrasement des autres et la communauté béninoise doit se donner des dirigeants pour la conduire et servir les intérêts généraux. Ainsi, pour un véritable Etat de droit, poursuivent-elles, la conférence a décidé notamment que le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire soient clairement séparés ; la presse soit libre et responsable ; le respect des droits de l’homme et la liberté effective d’expression des citoyens et des mouvements associatifs, des coopératives dynamiques et productrices de biens.
Pour les conférencières, 32 ans après cette Conférence nationale, tout n’est pas rose. L’on ne peut pas dire que la démocratie est au mieux de sa forme et que les droits de l’homme sont sérieusement respectés. Elles rendent tous les citoyens responsables de cette situation. C’est pourquoi, Guy Constant Ehoumi, coordonnateur de la section diocésaine de Porto-Novo du Mccpp, propose que chacun soit à son niveau un agent de pérennisation et de promotion de ces acquis pour le raffermissement de la démocratie au Bénin. Il sera appuyé par l’aumônier diocésain, l’abbé Bertin Fatoumbi qui a salué les grands artisans du succès de ces moments émouvants dont Feu général Mathieu Kérékou, le président de la République d’alors et initiateur des assises, Isidore de Souza, l’homme choisi par Dieu pour conduire les travaux et Feu Albert Tévoèdjrè, le rapporteur général des travaux.

LIRE AUSSI:  Gouvernance des entreprises publiques: L’Etat se montre plus exigeant