Le Bénin a célébré, hier mardi 1er juin, la 37e édition de la Journée nationale de l’arbre. A Parakou, le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, accompagné du maire de la ville, des responsables des Eaux, forêts et chasse du département, puis des membres de la Conférence administrative départementale, a sacrifié à la tradition en procédant à la mise en terre de plusieurs variétés de plants sur le site du jardin botanique de Korobororou.
Organisée, hier mardi 1er juin à Parakou comme dans toutes les autres localités du Bénin, la 37e édition de la Journée nationale de l’arbre avait pour thème « L’arbre et la restauration des forêts pour le bien-être ». Placée sous la présidence du préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, la célébration a permis de mettre en terre 1 055 plants de diverses espèces locales dont 600 autochtones sur le site du jardin botanique de Korobororou, dans le deuxième arrondissement.
Procédant, pour le compte du département du Borgou, au lancement officiel de cette journée couplée désormais avec la campagne nationale de reboisement, le préfet Djibril Mama Cissé a fait observer que mettre en terre un plant est un acte citoyen. C’est un geste qui traduit la prise de conscience de l’importance de l’arbre dans notre vie et pour l’écosystème. « Les arbres sont menacés de disparition, en dépit de leur rôle combien important », a-t-il déploré. Le thème de la 37e édition, a-t-il estimé, permet de mettre en exergue ce rôle capital. Face à la menace, le préfet préconise que des dispositions soient prises afin d’éviter de compromettre l’avenir des générations présente et futures. « Les journées nationales de l’arbre et les campagnes de reboisement constituent des alternatives pour limiter la déforestation », a-t-il insisté. Pour le bien-être de tous, il a également exhorté les populations à entretenir les plants mis en terre.
Selon le chef de l’Inspection forestière de Parakou, le lieutenant-colonel Théophile Sinadonwirou, le choix du site du jardin botanique de Korobororou est motivé par le fait qu’il est en pleine dégradation. « Grâce à cette journée, sa restauration et sa reconstitution viennent donc d’être actées », s’est-il réjoui.
Le site étant sous la direction des tradi-praticiens, le maire de la ville, Inoussa Chabi Zimé, rassure que le reboisement va permettre d’assurer la restauration des espèces en voie de disparition, notamment celles médicinales, comme le caïlcédrat, le cola. Ce qui va permettre, selon lui, la guérison par les plantes.