Bénin culture développement amitié (Bcda), une organisation qui promeut la culture de la biodiversité a choisi ce 1er juin pour non seulement planter des arbres, mais également nettoyer les abords de la rivière Yimporima sise non loin du Ceg 3 portant le même nom. Le tout avec l’appui d’autres organisations non gouvernementales.
Bénin culture développement amitié ( Bcda) a choisi le premier juin, journée de l’arbre, pour non seulement en planter aux bords d’un plan d’eau mais également nettoyer ledit plan d’eau. Une manière exceptionnelle de célébrer l’arbre, avec l’appui d’autres Ong.
Pour Véronique Docquegnies en phase avec la devise de Bcda qui promeut la biodiversité, c’est l’occasion de nettoyer et de mettre en terre le long du marigot Yimporima, des plants, notamment des caïlcedrats. « Au lieu d’agir de façon éparse, nous avons décidé de mener cette activité ensemble, spontanément, bénévolement, relever nos manches pour planter des arbres », déclare-t-elle. Tous les deux mois, poursuit-elle, Bcda mène des réflexions lors de son »Rdv montagnard » et dont l’activité en cours est l’une des décisions.
Ce que confirme Michel Nahouan, directeur exécutif de Bcda, coordonnateur du projet de Soutien à la conservation de l’écosystème montagnard. Pour lui, la journée nationale de l’arbre se prolonge avec la campagne qui s’étend sur tout le mois. L’objectif poursuivi par Bcda est d’inviter les populations à faire comme elle, en plantant des arbres et en veillant à la propreté des abords des plans d’eau. Et Michel Nahouan de justifier que les ordures ménagères doivent être gérées autrement. « Jeter les ordures dans l’eau, c’est se priver d’eau, dans la mesure où on ne peut plus boire une telle eau », argumente-t-il. Il importe de s’interroger sur la gestion intégrée des ressources en eau et celle des ordures ménagères.
Pour Gaston Behiti de Dynamique civique pour une veille citoyenne, chacun doit planter un arbre dans sa maison, son carré ou encore son champ pour améliorer le cadre de vie.
La partition de l’Ong Valeur espoir d’Afrique, partenaire de l’activité, a consisté à apporter du compost pour permettre aux arbres plantés de disposer de nutriments végétaux pour une croissance durable.