Commencée, mardi 14 avril, la campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action a pris fin, jeudi 30 avril dernier sur toute l’étendue du territoire national. Dans le département du Borgou, elle a connu une grande réussite. En témoignent les statistiques enregistrées.
Dans le Borgou, le taux des ménages qui ont pu entrer en possession de leurs moustiquaires est estimé à 93,85 %. Celui des moustiquaires distribuées aux ménages, par rapport à la quantité totale reçue, est de 94,78 %.
Pour ce qui concerne la commune de Parakou, le pourcentage des ménages qui ont obtenu satisfaction est de 85,27 %. Quant à celui des moustiquaires attribuées aux ménages, il est de 89,18 %. « Ce ne sont que des données provisoires», assure la coordonnatrice départementale du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), Lydie Dèdèwanou Agoli-Agbo.
Ainsi, les distributeurs ont effectivement fait le porte-à-porte et ont servi les moustiquaires imprégnées à longue durée d’action aux ménages.
« Ce que le ministère a prévu, a été fait », s’est réjouie la coordonnatrice. Toutefois, l’opération de distribution a connu quelques difficultés.
En effet, des agents distributeurs n’ont pas retrouvé tous les chefs de ménages à leurs domiciles. Parmi ceux qu’ils ont rencontrés, il y en a qui avaient égaré leurs coupons. D’autres n’en avaient même pas reçus.
Face à ces difficultés, la coordonnatrice Lydie Dèdèwanou Agoli-Agbo a promis de saisir les autorités afin de voir ce qui peut être fait. « Malgré que la campagne ait duré 16 jours, il y a des personnes qui n’étaient pas présentes à leurs domiciles. Ce n’est que 24 heures, après la clôture, qu’elles se sont signalées pour entrer en possession de leurs moustiquaires », a déploré la coordonnatrice.
Par rapport à ceux qui n’avaient pas reçu de coupon en son temps, elle a promis de faire le point au plus tard lundi 4 mai aux autorités. C’est pour voir avec elles, les dispositions à envisager. « Le président de coordination de l’activité, c’est le préfet du Borgou. Ensemble avec le directeur départemental de la santé, ils vont voir s’il faut faire un plaidoyer à l’endroit du Programme national de lutte contre le paludisme au ministère pour qu’on puisse nous dire la conduite à tenir », a-t-elle insisté.
En effet, il avait été demandé aux personnes concernées d’aller se faire enregistrer auprès des formations sanitaires publiques de leurs localités.