Le président du Conseil économique et social (Ces), Augustin Tabé Gbian, a procédé, hier mardi 3 décembre à Cotonou, à l’ouverture de la huitième session extraordinaire de l’institution au titre de l’année 2019. Prévue pour durer 10 jours, cette session sera essentiellement consacrée à la poursuite de l’étude des sujets d’auto-saisine, la modernisation de la gestion des déchets solides ménagers et l’état des lieux de la chefferie traditionnelle au Bénin.
La huitième session extraordinaire du Conseil économique et social (Ces) a démarré hier mardi 3 décembre à Cotonou. C’était en présence d’une délégation du Conseil économique, social et culturel de la République du Niger conduite par son président Saley Saidou.
Ce dernier rappelle que le Cesoc et le Ces sont des institutions constitutionnelles qui assurent une fonction consultative du gouvernement et du parlement et, à ce titre, donnent leurs avis sur les questions à caractère économique, social et culturel qui leur sont soumises. « Afin d’améliorer les capacités d’intervention dans nos deux institutions, les présidents du Cesoc et du Ces ont opportunément convenu de donner un cadre juridique à leurs relations de coopération à travers une convention assortie d’une feuille de route », précise-t-il. Il indique que la signature de ces deux documents marquera une étape nouvelle dans les relations entre les deux institutions.
Le président du Ces affirme que la visite de la délégation du Conseil économique, social et culturel de la République du Niger s’inscrit dans le cadre d’un partage d’expériences entre les deux institutions sœurs et la signature d’une convention de partenariat assortie de feuille de route. Augustin Tabé Gbian explique également qu’au cours de la dernière session ordinaire, les conseillers ont effectué des visites de terrain dans le cadre de l’étude des différents sujets à aborder lors de la présente session extraordinaire. Il rappelle que le Ces a entrepris un certain nombre de réflexions sur la question de la protection de l’environnement à travers des séminaires ou des études de sujets d’auto-saisine. Selon Augustin Tabé Gbian, des problématiques telles que la gestion durable des eaux au Bénin, les impacts socioéconomiques et environnementaux de la culture du coton, la territorialisation du développement agricole et l’économie verte ont été abordées. « C’est pourquoi, je n’ai pas hésité à réserver une suite favorable à la demande du Projet de protection et de réhabilitation des sols (ProSol) de la Giz Bénin, demande visant à échanger avec les conseillers au Ces sur la prise en compte par ledit projet des mesures de gestion durable des terres et d’adaptation au changement climatique », a-t-il souligné.Le président du Ces informe également qu’au cours de cette même session, il sera examiné et adopté le procès-verbal de la deuxième session ordinaire de cette année.