L’orientation sociale du régime de la Rupture ne se discute plus. Le « hautement social» annoncé prend corps peu à peu. Plusieurs actions le prouvent et déjà, des résultats édifiants se notent.
Fini le temps du social débridé et sans lendemain à l’endroit des populations. En lieu et place d’actions éphémères, le gouvernement de la Rupture a fait l’option d’un social structurel et transversal. Bien évidemment, sans occulter les soutiens conjoncturels aux couches affectées par diverses situations. C’est ce qu’a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement. Le volet social des actions du gouvernement se retrouve presque dans tous les secteurs d’intervention. Une dizaine d’actions ont ainsi été énumérées.
D’abord, une action conjoncturelle : l’assistance aux populations à travers des mesures sociales pour renforcer leur résilience face aux effets économiques de la pandémie de coronavirus. Des transferts monétaires et facilités ont été offerts aux particuliers et entreprises lors de la première phase. Depuis quelques jours, les inscriptions ouvertes ont permis d’enregistrer près de 180 000 demandes d’appui du gouvernement. La liste de ces potentiels bénéficiaires des subventions de l’Etat sera apurée et ils pourront obtenir de nouveaux transferts.
Le volet social de l’action du gouvernement, c’est aussi la mise en œuvre du Programme spécial d’insertion dans l’emploi. C’est une initiative du président de la République en faveur de la promotion et du développement des entreprises par les compétences et l’emploi des jeunes. Chaque année, 2 000 jeunes sont recrutés pour servir dans des structures privées et publiques pour deux ans. Ce qui leur permet d’avoir les premières expériences professionnelles, d’épargner pour entreprendre et d’être définitivement recrutés pour ceux qui choisissent l’emploi salarié.
Parlant de recrutement, les 662 Aspirants au métier d’enseignant déjà recrutés pour les lycées techniques peuvent se réjouir de faire partie désormais de l’effectif des agents de l’Etat, en attendant mieux.
Du mieux, il y en a aussi au niveau des écoles où les apprenants ont accès à un plus grand nombre de cantines scolaires.
De leur côté, les personnes déguerpies de Xwlacodji n’ont pas de larmes à couler. Au nom du social, ils ont obtenu des titres de propriété et des chèques afin de se reloger dans un périmètre mis à disposition et viabilisé par le gouvernement.
Structurantes !
L’Assurance pour le renforcement du capital humain est l’épine dorsale de la politique sociale de Patrice Talon. Avec ses volets assurance maladie, formation professionnelle, crédit et assurance retraite, elle impacte déjà de manière substantielle le quotidien des populations, sortant un nombre important de la précarité. Pour la réussir, environ 313 milliards F Cfa sont mobilisés. Avec l’Arch, la protection sociale pour tous devient réalité.
Dans le secteur de l’eau, particulièrement l’accès à l’eau potable, un grand pas est déjà fait. Le taux de desserte des populations est passé de 40 % en 2015 à 70 % en 2021. A en croire le porte-parole du gouvernement, l’ambition exprimée est d’atteindre l’accès à l’eau potable pour tous d’ici 2023.
Entre autres actions qui se mènent actuellement dans le volet social, figurent également la réduction du coût d’abonnement à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) et la possibilité offerte aux abonnés de payer le montant du raccordement en plusieurs tranches.
Dans le même temps, 1 600 agents de santé sont recrutés. 1 400 autres sont en attente de recrutement et feront leur entrée dans les centres de santé et hôpitaux publics au service des communautés avant la fin du quinquennat.
Wilfried Léandre Houngbédji a aussi cité le renforcement des financements agricoles avec le fonds national pour le développement agricole qui dispose à présent des moyens nécessaires pour réaliser une partie des ambitions du gouvernement. Dans ce secteur, il est prévu la mise en valeur de 500 000 hectares de terre et la poursuite de la mécanisation agricole.
C’est dans cette logique de hausse de la production agricole et de l’amélioration du niveau de transformation des produits que lors du Conseil des ministres du mercredi 27 octobre dernier, le gouvernement a mis en concession les sites des usines de Lokossa, Zakpota, Kpomassè et Allada. Les repreneurs ont d’ailleurs une période de 18 mois pour que lesdites infrastructures soient opérationnelles.
Le secrétaire général adjoint du gouvernement n’a pas occulté le renforcement du secteur électrique avec entre autres la construction imminente de centrales solaires à Pobè, Bohicon et Djougou, la construction de lignes de transport moderne, l’érection de la zone industrielle de Glo Djigbé, la dématérialisation et la digitalisation de l’administration, etc. Autant d’actions et de réalisations qui incarnent le social sous ses versants structurel et conjoncturel pour éradiquer la pauvreté.