Activités commerciales aux abords des rues: Les occupants défient les forces de sécurité

Par Alexis METON  A/R Atacora-Donga,

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Les rues et les abords des voies publiques ne sont pas encore totalement libérés par les occupants illégaux dans la commune d’Abomey-Calavi. Le maire Angelo Ahouandjinou a pourtant enjoint à ses administrés qui occupent les espaces publics de les libérer dans l’immédiat. Mais les populations récidivent et donnent du fil à retordre à la Police républicaine.

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Les éléments de la Police républicaine ne parviennent pas toujours à faire exécuter les instructions interdisant l’occupation des abords des voies publiques dans la commune d’Abomey-Calavi. L’occupation de cet espace à des fins de commerce est un fait courant, malgré les risques d’insécurité que cela représente pour les auteurs. Dans ce cadre, un communiqué du maire de la commune d’Abomey-Calavi en date du 04 janvier 2021 a rappelé la nécessité de libérer dans l’immédiat les espaces publics illégalement occupés par ses administrés. Mais son appel n’a pas encore eu un écho favorable, pourrait-on dire au regard du constat sur le terrain. Le phénomène perdure et échappe même aux forces de sécurité qui se plient en quatre chaque jour pour les occupants. Tout juste après leur passage, tout revient en place.
On constate un combat permanent le long de l’axe menant de Calavi Kpota au carrefour Togoudo en passant par Parana et carrefour Tankpè et autres rues de forte concentration humaine. À chacun de ces endroits, chaque jour, les éléments de la police font la ronde, régulent, saisissent des objets encombrants. Des opérations de saisie de marchandises ou des objets des occupants illégaux sont entre autres moyens utilisés, mais cela ne semble pas encore suffisant pour mettre fin à ce phénomène qui expose aussi les auteurs à des risques d’insécurité. Car, les occupants des abords de la voie étalent leurs marchandises de sorte qu’ils empêchent les piétons de circuler et même les conducteurs de deux ou quatre roues de manœuvrer convenablement.

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Un casse-tête

Le communiqué du maire spécifie que les trottoirs, les abords de routes dont celles asphaltées doivent être libérés dans la commune d’Abomey-Calavi. « Il m’a été donné de constater que des individus prennent d’assaut les trottoirs et les abords des routes, notamment celles nouvellement réalisées dans la commune d’Abomey-Calavi dans le cadre du projet “Asphaltage” du Programme d’action du gouvernement. Ces occupations anarchiques des lieux publics constituent des actes d’incivisme qui portent atteinte à la mobilité des biens et des personnes en toute quiétude», a indiqué le maire dans son communiqué. Par conséquent, poursuit-il, il est impérativement demandé à tous les occupants anarchiques des artères, rues et autres places publiques de la commune d’Abomey-Calavi de les libérer sans délai.
Angelo Ahouandjinou a alors instruit le directeur des services techniques de la mairie, les chefs d’arrondissement et les commissaires d’arrondissement à veiller au respect scrupuleux de la mesure. Visiblement, les occupants ne sont pas prêts à libérer lesdits espaces et s’entêtent même devant les forces publiques. Le phénomène d’occupation des trottoirs devient une préoccupation et interpelle les consciences.
À cela s’ajoute un fait extraordinaire qui ne passe pas inaperçu au niveau du carrefour Maria-Gléta. À quelques encablures de ce grand carrefour sur les pavés menant du carrefour Tankpè, une érection de mur en briques sous un lampadaire solaire retient l’attention. Les autorités communales devraient clarifier cette situation afin de mettre fin à ces phénomènes d’occupation des espaces publics.