Le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a reçu en audience à son cabinet ce mardi 10 décembre, plusieurs délégations dont celle de l’association « Dialyse-vie » conduite par son président Edmond Amoussou.
La délégation a fait part au président de l’Assemblée nationale des difficultés et problèmes liés à la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique. Elle a saisi l’occasion pour demander son appui auprès du président de la République, Patrice Talon, afin que les malades encore en attente puissent vraiment trouver satisfaction et bénéficier d’une prise en charge de la dialyse. « Sans la prise en charge, les gens meurent simplement et ce n’est pas une bonne chose. Nous souhaiterions que le président de l’Assemblée nationale puisse essayer de faire le plaidoyer avec nous auprès du chef de l’État pour que la dialyse soit mieux revue dans notre pays pour le bonheur des insuffisants rénaux chroniques », plaide Edmond Amoussou. Le président de l’association « Dialyse vie » garde l’espoir que la doléance de sa délégation a été bien enregistrée par le président Louis Vlavonou qui connaitrait bien cette maladie et serait très attristé face à la situation. « Dès qu’il nous a vus, on a lu dans son regard une grande tristesse. Il a partagé avec nous sa douleur et nous a rassurés de ce qu’il mettra tout en œuvre pour accompagner notre plaidoyer auprès du chef de l’État. Nous savons que les compétences de l’Assemblée nationale sont limitées en termes de prise en charge de pathologies chroniques surtout en ce qui concerne les prises de lois », souligne Edmond Amoussou. Le président de l’association « Dialyse-vie » souhaite que l’insuffisance rénale chronique fasse l’objet d’une loi pour permettre aux malades d’aller à la transplantation rénale. Car, poursuit-il, sans une loi,cette opération ne sera pas possible pour soulager les insuffisants rénaux chroniques par des donneurs apparentés. Edmond Amoussou félicite d’ores et déjà le président Louis Vlavonou qui a accepté d’accompagner l’association dans la mise en place de cette législation.
Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau