Aujourd’hui, 8 Avril, c’est mon anniversaire. Une belle journée en perspective pour moi sauf que je fais partie de ces personnes qui ne célèbrent pas leur anniversaire. Ma dernière fête d’anniversaire date de mes 18 ans. Depuis, tous les jours sont pour moi des jours d’anniversaire. Chaque réveil, chaque matin, est pour moi une occasion de plus pour exprimer et célébrer la vie.
« Ce juge, je ne l’ai jamais rencontré bien qu’étant le ministre de la Justice qu’il accuse… Il s’agit d’une manipulation politique ». C’est ce qu’a déclaré, ce lundi à Lokossa, Séverin Quenum, ministre de la Justice, au sujet de la démission du magistrat Essowé Batamoussi et des supposées pressions que la Chancellerie (le ministère de tutelle) exercerait sur la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Sur Rfi, ce lundi, le juge, précédemment membre de la Chambre des libertés et de la détention de ladite Cour, a mis en cause l’indépendance de cette juridiction, notamment dans l’affaire Reckyatou Madougou, accusée d’association de malfaiteurs et de financement du terrorisme. « Dans ce dossier, nous avons été sollicité par la Chancellerie. Car, le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention », avance-t-il.
« Cette déclaration faite en faveur de l’inculpée Madougou n’est ni surprenante ni anodine », réplique le ministre Quenum. Pour le patron de la Chancellerie, « Madougou et ses alliés de l’opposition dite radicale jurent par tous les dieux que l’élection du 11 avril n’aura pas lieu et qu’ils déclencheront une insurrection à partir du 5 avril afin de mettre un terme au mandat du président en exercice ». « A cet effet, allègue-t-il, de fortes sommes d’argent provenant de pays voisins sont offertes ici et là pour rallier diverses personnalités civiles ou militaires à l’entreprise de déstabilisation du pays. »
A en croire le ministre de la Justice, des appels à coup d’Etat ont même été lancés. « Ce à quoi concourt la déclaration du juge Batamoussi qui n’est rien d’autre qu’une recrue de plus dans le cadre de cette entreprise », conclut-il.
Statuant mercredi 17 février sur les cas de Dotia Bio et Sambo Bio poursuivis pour coups mortels, le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou les a condamnés à cinq ans de réclusion criminelle, après les avoir déclarés coupables desdits faits.
Le huis clos a été requis, ce mardi 16 février, lors de l’examen du septième dossier de la session criminelle du tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou. C’était pour juger Denis Otchan accusé d’avoir violé F.A. Il a été acquitté au bénéfice du doute.
Six greffiers, précédemment promus à la tête du service de divers greffes, viennent d’être écartés des tribunaux et des cours d’appel du Bénin puis redéployés au niveau de certaines directions techniques du ministère de la Justice et de la Législation.
L’accusé Mohamed Aïdjo est, après avoir passé 5 ans en détention, condamné à l’issue de son procès par le tribunal à 5 jours de prison. Accusé d’association de malfaiteurs et tentative d’assassinat, justice est enfin faite, vendredi 20 décembre dernier, pour Mohamed Aïdjo, lors d’une audience de la session criminelle du tribunal d’Abomey.
Le tribunal de 1re instance de 2e classe d’Abomey, statuant en matière criminelle, a acquitté au bénéfice du doute, mercredi 18 décembre dernier, dame Justine Gnimon, âgée de 56 ans, accusée de pratiques de sorcellerie sur David Alimagnidokpo.
Le Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo, statuant en matière criminelle, a acquitté au bénéfice du doute, mardi 17 décembre dernier, David Sonagnon Tito accusé de crime d’assassinat sur Hounguèvou Houngbénou à Avrankou en novembre 1994. Ce qui laisse penser que l’auteur de la mort de Hounguèvou Houngbénou reste toujours inconnu.
Mardi 17 décembre, le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou statuant en matière criminelle, pour le compte de l’avant -dernier dossier inscrit au rôle, a condamné Méré Diko à huit ans de réclusion criminelle. Il y était poursuivi pour coups mortels.
Le tribunal de 1re instance de deuxième classe d’Abomey a statué, lundi 16 décembre, sur une affaire d’association de malfaiteurs, d’assassinat et de vol commis sur un peul du nom de Monkéré Saley en pâturage dans une bourgade de la commune de Zangnanado.
Six individus suspectés d’avoir commis ce crime sont appréhendés au cours des enquêtes. A la barre, lundi, aucun d’eux n’a reconnu les faits. Au terme du procès, trois ont été acquittés au bénéfice du doute, deux ont été condamnés à 5 ans de prison et le 6e écope de dix ans de réclusion criminelle.