Célébration du 61e anniversaire de l’indépendance du Bénin: Les convictions de Jacques Ayadji pour un développement durable

Par Isidore Alexis GOZO (gozoalexis6@gmail.com),

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Le 1er août est non seulement une date significative mais aussi requiert un instant d’introspection et de projection afin que les bases du développement soient solides et durables. C’est ce qu’a fait savoir Jacques Ayadji, président du parti ‘’Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin’’ (Moele-Bénin). Dans son message au peuple béninois dimanche dernier, il a félicité le chef de l’Etat pour les avancées notables enregistrées ces dernières années et lui adresse quelques doléances.

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Le parti ‘’Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin’’ (Moele-Bénin) n’est pas resté en marge de la célébration du 61e anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. A travers un message rendu public, dimanche 1er août, son président Jacques Ayadji appelle le peuple béninois soucieux du développement de son pays à s’approprier et à réfléchir sur les concepts que sont l’unité nationale, les hommages mérités aux vaillants aïeux, la souveraineté alimentaire et sanitaire pour que les bases du développement soient solides et durables.

Il fait savoir que ces préoccupations doivent demeurer chevillées au corps de tous, afin que chacun prenne bien la mesure de la mission sacrée de bâtisseur du présent, et soit en étroite relation avec l’exigence de l’unité nationale, chaque jour à la tâche, pour la prospérité du pays et pour un legs conséquent à la postérité. « Oui, nous devons nous conduire en dignes héritiers de nos pères et de nos mères qui, jadis, ont su mener des combats éclatants, avec courage et ardeur, d’où résulte notre «liberté» recouvrée et retentissante d’un cri sonore, après une politique de tentative d’asservissement et d’acculturation », recommande-t-il.

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Rebaptiser les rues et autres places

Mais que reste-t-il de notre passé glorieux et de ses vaillants combattants ? À cette interrogation, le président du parti Moele-Bénin explique qu’un peuple sans mémoire est voué à la perdition, et le développement pour lequel il se bat depuis plus de 60 ans, voué à l’échec. Il déplore la dégradation des termes de l’échange entre les pays développés et ceux en voie de développement, qui met en relief la dépendance des Africains, notamment aux registres des productions vivrières et des technologies scientifiques y compris celles sanitaires comme on le voit avec la Covid-19, montrant ainsi l’incapacité de ces derniers à donner à leur pays, ni une souveraineté alimentaire, ni une souveraineté sanitaire.

Profitant de la commémoration de ces 61 ans d’accession du Bénin à la «souveraineté internationale», Jacques Ayadji a rendu hommage au président Patrice Talon qui, par son courage, fait bouger les lignes en rendant effective la restitution des biens culturels par le colonisateur. Il lui demande de ne pas s’arrêter en si bon chemin en prenant en compte son souhait de voir les rues et autres grandes places ou écoles rebaptisées pour un vibrant hommage aux aïeux méritants et mettre fin à cette auto-malédiction. « Loin d’être un fantasme ou l’expression d’un nationalisme exacerbé, cette quête s’inscrit dans une démarche pédagogique d’un Bénin que nous voulons, et à raison, révéler au monde entier et d’abord à nous-mêmes », souligne-t-il.

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Privilégier l’unité nationale

La révélation du Bénin et son œuvre acharnée pour un développement durable, à en croire le président Jacques Ayadji, ne sauraient prospérer sans l’unité nationale, encore en construction. Souvent sublimée, l’unité nationale reste, selon lui, inaccomplie, car éprouvée par les germes de division qui, lorsqu’ils ne sont pas insufflés par des politiciens en désespoir de cause, trouvent hélas pour vivier fertile le haut lieu de la science et du savoir qu’est l’Université nationale, à travers la floraison de mouvements ethniques et/ou régionalistes (associations des étudiants de chaque commune de notre pays parfois subdivisées par arrondissement), synonyme de repli identitaire préjudiciable à l’unité nationale. Le président du parti Moele-Bénin affirme qu’en cette occasion solennelle, moment d’introspection et de prospection, le devoir de chacun est d’appeler à mettre un terme à de tels agissements qui hypothèquent l’unité nationale.