C’est connu que Michel Dussuyer devra faire ses valises et quitter les Ecureuils qu’il conduit depuis quelques années.
Pour son remplacement, le gouvernement et la Fédération béninoise de football envisagent les choses en grand.
C’est ce qu’a fait savoir ce vendredi 21 janvier, Wilfried Léandre Houngbédji, au cours de son habituelle rencontre hebdomadaire avec les médias. « Nous voulons mettre la barre très haut. Nous visons un entraîneur qui a un certain pédigrée », a déclaré le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement. Ce faisant, le gouvernement entend continuer à jouer sa partition pour cette discipline qui contribue de manière irréfutable à faire connaître le pays, à l’instar du tourisme pour lequel la détermination de l’Exécutif n’est plus à démontrer.
Cet engagement du gouvernement pour le rayonnement du football et des autres sports n’est pas nouveau. Depuis son avènement en 2016, le gouvernement s’est toujours illustré par la rigueur dans la gestion de l’équipe nationale. Pour preuve, les questions de primes non payées, de mauvais maillots et autres insuffisances n’ont plus jamais été évoquées. La qualification des Ecureuils aux quarts de finale de la dernière Can en est l’exemple patent. Même si de très peu, le Bénin a raté l’actuelle Can et les barrages de la Coupe du monde Qatar 2022. Ceci n’est qu’un détail de l’histoire. Le prochain entraineur fera certainement mieux que Michel Dussuyer qui n’a pas trop démérité.