‘’Le capital humain de l’arganeraie, sa valeur et sa valorisation », c’est le thème d’un congrès international dont les travaux ont pris fin, mardi 10 décembre dernier à Agadir au Maroc. Organisée avec le soutien de la Représentation du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation (Fao) et de l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement au Maroc (Giz), cette rencontre a réuni plusieurs chercheurs internationaux et acteurs impliqués dans la production de l’arganier ainsi que des acteurs économiques.
Le congrès international sur l’arganier qui est organisé sous le patronage de Sa majesté le roi Mohamed VI vise le partage d’expériences et connaissances scientifiques et techniques entre chercheurs marocains et internationaux et gestionnaires forestiers venus de nombreux pays et institutions de développement. C’est l’occasion de communiquer et de capitaliser autour des résultats et acquis de la recherche scientifique sur l’arganeraie et l’arganier et faire le point sur des initiatives et approches actuelles en matière d’évaluation et de valorisation du capital naturel de la réserve de biosphère des arganeraies.
Les participants à l’occasion de la cinquième édition de cet évènement ont proposé au cours de leurs travaux de nouvelles orientations à l’écosystème que constitue l’arganeraie, notamment en matière de valeur et de valorisation des acquis naturels tout en mettant en lumière son importance.
L’arganier est un arbre endémique pivot d’un système agro-sylvio pastoral unique qui s’étend sur une superficie d’environ 830 000 hectares environ dans les régions semi-aride à aride atlantique au Maroc. C’est un écosystème aux utilités et rôles multiples offrant de grandes potentialités pour l’amélioration du niveau de vie des populations rurales. Il est porteur de croissance et de richesses.
En marge de cet évènement, le ministre marocain de l’Agriculture, du Développement, Aziz Akhannouch, a procédé à la remise de prix aux meilleures recherches sur l’écosystème. Le congrès qui se tient sous forme de tables rondes, de conférences et de visites de terrain a connu la participation de 230 chercheurs issus de neufs pays et de représentants de la Société civile.