Actuellement, c’est l’effervescence au niveau de la diplomatie béninoise. Wilfried Léandre Houngbédji explique ces réussites par l’instauration de conditions d’accueil acceptables des hôtes et la crédibilité de la voix du pays à l’international.
La dynamique actuelle observée au niveau de la diplomatie béninoise n’est pas le fait du hasard. Elle découle de ce que les conditions optimales pour renforcer la bonne image du pays sont réunies. C’est l’explication donnée par le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement lors de son point de presse hebdomadaire, ce mercredi 15 mars. Selon Wilfried Léandre Houngbédji, le temps est venu, après les chantiers conduits lors du premier quinquennat du chef de l’Etat dans le domaine des infrastructures, de « faire entendre la voix du Bénin qui est une voix de qualité, responsable et respectable ». Une voix qui ne manque pas d’attirer des pays « frères et amis ». Ces derniers mois, contrairement au premier mandat, Cotonou a accueilli entre autres les présidents Emmanuel Macron, Umaro Sissoco Embalo, Mohamed Bazoum ainsi que les ministres des Affaires étrangères de la Turquie, de la Chine et bien d’autres. L’autre fait marquant, c’est la remise au président de la République par 17 ambassadeurs de leurs lettres de créance en novembre dernier. Mieux, Patrice Talon s’est montré très offensif en faisant plusieurs visites à l’étranger et une intervention médiatique sur les grands enjeux internationaux du moment.
Désormais prêt !
« Les visites sont dans l’ordre normal de ce que la doctrine diplomatique a toujours suggéré. Seulement qu’avec le président Patrice Talon, l’exigence de mettre aux normes nos pratiques et que nos hôtes soient reçus dans les meilleures conditions possibles de respectabilité de notre pays fait que sous le premier quinquennat, en dépit des demandes qui ont parfois été adressées à notre pays, le gouvernement ne s’était pas autorisé de recevoir les visites comme cela était attendu », développe le porte-parole du gouvernement. Désormais, le Boulevard de la Marina offre son bel éclat aux visiteurs qui finissent à peine de contempler le nouveau visage modernisé de l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin. De plus, plusieurs réalisations du gouvernement sont susceptibles d’intéresser les officiels étrangers en visite à Cotonou. Ce n’est certainement pas pour rien que les investisseurs français accompagnant le président Emmanuel Macron lors de sa visite au Bénin et le président Mohamed Bazoum sont allés visiter la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè. Cette infrastructure naissante et bien d’autres sont l’objet d’attraction. « C’est parce qu’il fallait créer le cadre pour que les visites restent de qualité et que les souvenirs puissent encourager nos hôtes à revenir. C’est sans doute pour cela qu’il s’observe beaucoup d’activités sur le front diplomatique et sur le reste du quinquennat il va en avoir aussi », ajoute le secrétaire général adjoint du gouvernement.
Sur les sujets qui concernent le monde, il estime que c’est parce que le Bénin a travaillé à crédibiliser sa voix, que son attitude dans les différentes rencontres internationales et sa politique intérieure cohérente lui valent l’admiration des autres pays.
Les visites ne sont donc pas prêtes de prendre fin. Déjà, il est annoncé l’arrivée à Cotonou, en avril prochain, du président rwandais Paul Kagamé.