Le prévenu Joël Aïvo, professeur titulaire de droit constitutionnel et candidat recalé à la présidentielle du 11 avril dernier, sera fixé sur son sort à l’issue de son procès qui s’ouvre, ce lundi, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Ce sera à la faveur de la session criminelle de cette cour qui a inscrit cette affaire comme le premier dossier de son rôle. Le procès sera l’occasion pour l’opposant politique de donner avec force détails sa part de vérité sur les faits de « complot contre la sûreté de l’État et blanchiment » mis à sa charge. Des infractions pour lesquelles il a clamé son innocence à toutes les autres étapes de la procédure.
L’ouverture du procès fait suite au renvoi, 25 novembre dernier, par la commission de l’instruction de la Criet du dossier du constitutionnaliste pour jugement. Celle-ci a définitivement clôturé son travail d’instruction préparatoire. Mais elle n’a pas conclu à un non-lieu qui pouvait l’obliger à prendre une ordonnance de mise en liberté d’office à l’égard de Joël Aïvo. Le renvoi en jugement du dossier suppose donc que la commission de l’instruction a trouvé qu’il y a des points d’ombre dans le dossier et qu’il faut que la cour démêle l’écheveau. Ainsi, le procès qui s’ouvre ce matin, fixera le prévenu Joël Aïvo, interpellé le 15 avril dernier sur sont sort.