Les protagonistes de la crise au sein du parti social démocrate (Psd) ont été quelque peu fixés, ce jeudi 20 juillet, sur ce qu’ils peuvent attendre de l’arbitrage de la puissance publique.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou saisi du litige a rendu dans la soirée d’hier une décision qui autorise l’aile Golou à tenir son congrès. Le juge a donc rétracté son ordonnance d’interdiction du congrès extraordinaire du parti et condamné le camp adverse aux dépens. C’est à l’issue de l’audience tenue hier, après le rendez-vous manqué de la veille.
Le Parti social démocrate (Psd) est plongé dans une crise depuis plusieurs mois suite à des protestations de certains militants qui reprochent à leur président légitime d’avant l’ouverture des assises de ne pas respecter les textes.
A l’annonce du verdict, le président du Psd, Emmanuel Golou, a lancé un appel aux militantes et aux militants « pour la remobilisation, la cohésion et la sérénité ». « Nous travaillerons pour convaincre les militants mécontents à rejoindre notre parti dans la fraternité et la sincérité de l’engagement politique », a-t-il indiqué.
Le congrès extraordinaire du Psd était prévu pour se tenir les 30 juin et 1er juillet derniers, mais il a été reporté après que, par exploit d’huissier, une ordonnance du tribunal a été adressée le 29 juin 2017 au président du parti pour interdire la tenue des assises, suite à une requête du conseil du président d’honneur et fondateur du parti, Bruno Amoussou.
Didier Pascal DOGUE