Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération,
Aurélien Agbénonci a reçu hier mercredi 4 décembre, les copies figurées des lettres de créance de deux ambassadeurs nommés pour représenter leurs pays au Bénin. C’est au cours d’une cérémonie fort simple dans les locaux du Maec.
Le Bénin accueille deux nouveaux ambassadeurs nommés par leurs pays respectifs pour les représenter. Il s’agit de Carol V. McQueen, née le 22 septembre 1972, titulaire d’un doctorat en relations internationales et Jacques Obindza, respectivement ambassadeurs agréés du Canada et de la République du Congo près le Bénin. Les deux diplomates ont présenté les copies figurées de leurs lettres de créance au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, hier mercredi. Au terme de la cérémonie, chacun des nouveaux diplomates agréés a exprimé sa joie de fouler le sol béninois pour travailler à promouvoir la coopération entre les deux pays. Selon Carol V. McQueen, les relations entre le Bénin et le Canada sont de longue date et très fortes. Avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, elle a discuté des différents domaines de la coopération, du dynamisme des jeunes au Bénin. Ces jeunes, fait-elle constater, font de l’entrepreneuriat une activité très importante pour la croissance économique du pays. Outre cet aspect, le nouvel ambassadeur a également confié que le Canada est un partenaire stratégique du Bénin dans le secteur de la santé et aussi dans la croissance inclusive. L’ambassadeur a indiqué que les deux pays ont une langue en commun, partagent les mêmes valeurs et s’entendent parfaitement. Elle sort heureuse du cabinet du ministre, confiante d’accomplir sa mission sans faille.
Quant à son collègue, Jacques Obindza, 58 ans, l’accueil fraternel que le ministre des Affaires étrangères lui a réservé traduit le sens de l’amitié entre les deux pays. Les peuples congolais et béninois sont des frères, note-t-il, avant de rappeler quelques domaines de la coopération entre le Bénin et le Congo, notamment celui de la formation. Selon ses dires, il y a plusieurs Congolais qui sont formés ici au Bénin dans diverses spécialités. « Il y a la nécessité de tenir la session de la commission mixte pour essayer de faire le point de ce qui existe et certainement identifier d’autres domaines de la coopération pour le bien des peuples béninois et congolais », a-t-il dit.