Les élèves en classe de Terminale qui n’ont pas encore pu se faire établir, jusqu’à présent, leur carte d’identité pour le prochain examen de baccalauréat, vont rattraper le retard grâce à un programme spécial mis en place par la préfecture de Lokossa. Le programme, tel que présenté par le directeur départemental adjoint de la Police républicaine, Constant Badet, vise l’établissement diligent et sans tracasseries de la précieuse carte au profit des intéressés.
Bonne nouvelle pour les apprenants du Mono, candidats baccalauréat 2020. Ils vont pouvoir se faire établir leur pièce d’identité sans se déplacer grâce à un programme spécial concocté par le préfet Komlan Zinsou et ses collaborateurs. Dans le cadre dudit programme, ce sera une délégation du service de l’état civil de la préfecture qui va faire le tour des établissements scolaires, et procéder à la réception des dossiers des requérants en difficultés pour se faire établir la carte. Le premier point des requérants concernés fait état de 382 élèves des classes de Terminale qui n’ont pu encore se faire établir la pièce d’identité dans les six communes du Mono, selon le directeur départemental adjoint de la Police républicaine, Constant Badet.
Au cours de ses descentes, la délégation procédera, sur place, au contrôle des dossiers et fera ses observations aux requérants, a expliqué le directeur départemental. Le commissaire principal de Police, Constant Badet, gage que diligence sera faite pour que le service compétent édite, en 48 heures au plus tard, les cartes pour les dossiers validés. Des approches de solutions seront trouvées ensemble avec les requérants dont les dossiers seraient incomplets, mal renseignés ou connaîtront des difficultés d’un autre ordre, a-t-il souligné. A l’en croire, la délégation composée majoritairement de ses éléments met en œuvre ce programme avant la fin de l’année.
En somme, retient le directeur départemental adjoint de la Police républicaine, ce programme vise à soulager les candidats au Baccalauréat des tracasseries relatives à l’établissement de leur pièce d’identité tout en leur permettant de rester concentrés sur leurs études. La carte est l’une des pièces maîtresses de contrôle d’identité des candidats, du processus qui valide l’accès à la salle de composition des épreuves durant l’examen de baccalauréat.
Diligence
Notons que c’est au cours de la tournée statutaire du préfet Komlan Zinsou dans le département du Mono que les difficultés relatives à l’établissement des pièces d’identité, notamment pour le compte des candidats aux prochains examens nationaux, ont été soulevées. De Bopa à Grand-Popo en passant par Athiémé, Lokossa, Comé et Houéyogbé, les difficultés sont identiques. Il s’agit, entre autres, des allers-retours parfois nécessaires pour compléter les dossiers ou justifier de la sincérité de certains renseignements. Les difficultés à fournir la souche des actes de naissance n’étaient non plus passées sous silence. Mais, l’autre problème qui demeure entier est la mobilisation d’un montant de 2 400 francs Cfa à joindre aux dossiers en vue de se faire établir sa carte d’identité. Et c’est conscient de ce que bien des candidats et leurs parents se retrouvent souvent incapables de débourser ce montant que le commissaire principal de Police Constant Badet lance un appel aux bonnes volontés pour leur venir en aide. L’incapacité à trouver les 2400 francs Cfa est l’une des causes d’invalidation des dossiers d’établissement de la carte et donc de l’absence probable de nombre d’élèves à l’examen en fin d’année, selon le commissaire principal de Police, Constant Badet.