Exposition au musée du Quai Branly à Paris : dernier tour de piste avant la restitution des trésors royaux d’Abomey

Par Paul AMOUSSOU,

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Restitution de 26 trésors royaux d’AbomeyExposition Trésors royaux

« Bénin, la restitution de 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey ». Tel est l’intitulé de l’exposition ouverte ce mardi 26 octobre au musée du Quai Branly et ce jusqu’au 31 octobre prochain. Une sorte de dernier tour de piste avant le retour définitif au bercail, à la mi-novembre prochaine, pour ces œuvres qui ont quitté le Bénin, ex-Dahomey, au XIXe siècle, sous la conduite du gouverneur Alfred Dodds et de troupes françaises.

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Les amateurs d’art, qui ont pris l’habitude à Paris de jouir de ces œuvres, pourront contempler une dernière fois ces créations du génie béninois, lors de cette exposition ‘’d’au revoir’’, avant de devoir les admirer les fois prochaines en terre béninoise : il s’agit de portes du palais royal d’Abomey, de récades, d’autels royaux portatifs, de trônes royaux, ainsi que les emblématiques statues royales dont la plus illustre reste l’Homme-requin, totem du roi Gbêhanzin…
Les officiels béninois, le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci qui a mouillé le maillot pour l’aboutissement de ce dossier qui n’est pas sans solliciter un certain talent diplomatique, et son homologue en charge de la Culture et du Tourisme, avec leurs collaborateurs, œuvrent d’arrache-pied à Paris depuis le début de cette semaine, dans ce qui parait être l’ultime round du processus.
Heureuse conclusion à la réclamation de ces trésors culturels par le chef de l’Etat béninois et l’engagement pris par le président français de favoriser une telle occurrence. A l’effet duquel, et faisant suite au rapport Sarr-Savoy, du nom des experts qui se sont penchés sur la question, le Parlement français a dû voter une loi pour rendre possible le rapatriement de ces biens culturels, outre d’autres diligences accomplies dans une cordialité exemplaire. Le Bénin, premier pays africain à en faire la réclamation, n’est pas resté non plus sans prendre les mesures idoines pour ledit rapatriement. Aussi, est-il le premier à bénéficier du retour de ses biens culturels identifiés, fort des dynamiques développées par les autorités béninoises.

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