Après quatre mois d’intenses activités, les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ont clôturé la deuxième session ordinaire 2020 de l’institution. Le rapport d’activités présenté aux conseillers indique que d’importants dossiers ont été examinés avec des résultats encourageants. La cérémonie de clôture de ladite session s’est déroulée, hier jeudi 21 janvier, au siège de la Haac, à Cotonou.
Stop et fin ! La deuxième session ordinaire 2020 de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ouverte, le 22 septembre dernier, s’est achevée, hier jeudi 21 janvier 2021.
Durant cette période, vingt-quatre rapports ont été étudiés par les conseillers, indique le premier rapporteur de l’institution, Fernand A. Gbaguidi qui a présenté l’entièreté du rapport d’activités à l’assistance. Parmi les dossiers épluchés figurent ceux relatifs à l’autorisation préalable des médias en ligne, au contrôle de l’existence légale des journaux et écrits périodiques et à l’organisation de la campagne médiatique de l’élection présidentielle du 11 avril prochain.
La session ordinaire qui s’achève a été « très intense et dense », a fait savoir le président de la Haac, Rémi Prosper Moretti, dans son allocution de clôture. « Cela a permis d’obtenir des résultats encourageants et de se fixer de nouveaux défis pour une régulation toujours plus responsable », s’est-il réjoui. Au regard du rapport d’activités, poursuit-il, l’on peut « dire que la Haac a été une artisane infatigable de la consolidation des valeurs d’objectivité, de véracité, d’éthique et de déontologie au niveau de la presse ». C’est aussi « l’assurance, selon lui, que le personnel de la Haac a mis le pied à l’étrier afin que les professionnels des médias puissent travailler dans des conditions optimales et épanouissantes». Rémi Prosper Moretti et ses pairs se réjouissent donc de ce partenariat avec les hommes des médias et souhaite que le cap soit maintenu pour que la liberté d’expression soit l’un des plus puissants acquis du pays.
Pour les mois à venir, plusieurs défis sont à relever. Le président de l’institution de régulation des médias liste à cet effet la gestion du nombre sans cesse croissant d’organes de presse au Bénin et la couverture médiatique durant la période de la présidentielle prochaine. « Avec le nombre de plus en plus croissant des promoteurs de la presse, nous devons redoubler d’efforts et de vigilance pour que les dérapages soient contenus, voire évités…», souligne le président de la Haac. Au sujet de la couverture médiatique durant la période de la présidentielle prochaine, Rémi Prosper Moretti exhorte les professionnels des médias à rester attachés au Code de l’information et de la communication afin de ne pas développer des travers préjudiciables à l’éthique et à la déontologie.
En tout cas, la Haac sera toujours là, rassure-t-il, pour que les médias soient toujours au service de l’harmonie, de l’égalité et du pluralisme.