Formation des acteurs de la société civile sur les directives foncière : Vers une gouvernance responsable des régimes applicables aux terres

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Le présidium lors de l’ouverture des travaux

La gouvernance foncière responsable est l’objet d’un atelier national de formation qui s’est déroulé entre le 29 et le 31 octobre. Organisé par la Plateforme béninoise de la convergence globale des luttes pour la terre et l’eau en Afrique de l’Ouest (Cglte-Oa), les travaux sont financés par la Fao.

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Renforcer les organisations et mouvements membres de la Plateforme nationale de la Cglte-Oa sur les directives de gouvernance foncière de la Fao. Tel est l’objectif de l’atelier national de formation sur les directives volontaires de la Fao. Cette familiarisation prépare les organisations paysannes à faire le plaidoyer dans le cadre de la formulation de la Politique foncière communautaire de la Cedeao.
L’atelier, initié par la Cglte, témoigne selon Dramane Chabi Akakpo, Secrétaire général de Synergie paysanne, du souci d’aboutit à une gouvernance foncière inclusive, juste et équitable. Ce droit a-t-il poursuivi, devrait mettre l’accent sur les droits de la communauté.
Ousmane Barké Diallo, membre de la Coordination nationale des organisations paysannes (Cnop) du Mali, venu appuyer ces homologues du Bénin à travers le partage d’expériences, affirme que la synergie d’action et la capitalisation des expériences pourraient assurer des résultats cohérents pour toute la région.
Léopold Lokossou, Président de la Plateforme nationale des organisations paysannes et de producteurs agricoles (Pnoppa), a rappelé que le Code foncier et domaniale adopté au Bénin a connu une implication faible des Osc. Intervenue aux derniers instants du processus, leur, a-t-il souligné, a permis à ce que certaines propositions soient pris en compte avant son adoption par le parlement. Il ajoute, rassurant que les décrets d’application dudit code sont des émanations des acteurs de la société civile au Bénin.
Il reste, insiste Léopold Lokossou, que le document soit traduit en langue locale pour faciliter sa mise en œuvre. Cet atelier vient alors à bon point, a-t-il poursuivi pour renforcer les acteurs impliqués dans la thématique du foncier afin d’être capables d’orienter les décideurs à prendre les bonnes décisions dans le sens de la gestion des terres et de l’eau, des matières premières pour la production agricole.
Pendant trois jours, les participants seront formés sur les concepts, les principes et les outils des Directives volontaires. Ils vont analyser les cas de menaces pour l’accès et les droits des communautés sur le foncier au Bénin. Et, un état des lieux des législations foncières du Bénin sera présenté.
Cette formation vise à permettre aux participants d’initier des changements dans leur propre environnement de travail et d’aider les communautés. Il faut noter que de nombreux problèmes fonciers ont pour origine la faiblesse de la gouvernance et les efforts déployés pour y faire face sont affectés par la qualité de cette gouvernance.

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