Le récit des dernières 48 heures

Par Fulbert Adjimehossou,

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Une vingtaine de morts, avec autant de blessés. Le bilan est choquant. Tout est parti, dimanche dernier, d’une collision entre un bus de la compagnie de transport Baobab express et un camion. Les images qui ont enflammé la toile aux premières minutes du drame le prouvent bien. « Un de nos bus ayant à son bord 40 personnes (dont 1 chauffeur et 1 convoyeuse) en provenance de Parakou et à destination de Cotonou est entré en collision avec un camion à hauteur de Dassa-Zoumè. La violence du choc a visiblement entraîné un incendie fatal qui a coûté la vie à de nombreux occupants du bus », précise la compagnie dans un communiqué de presse.

Enquête ouverte

Excès de vitesse du bus ou du camion ? Dépassement hasardeux ? Jusque-là, les circonstances du drame sont encore floues. Il faudra attendre les résultats des enquêtes diligentées pour en avoir une idée précise et situer les responsabilités. Le porte-parole du gouvernement a fait la promesse que lumière sera faite à ce sujet. «Il y aura une suite afin que cela ne se reproduise plus. La perte de ces nombreuses vies ne sera pas vaine », a-t-il martelé dans un post dans la soirée du dimanche.

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Sur la défensive

Les enquêtes sont en cours, mais la compagnie semble bien sur la défensive. « Tout comme l’ensemble des véhicules de notre flotte, le bus impliqué dans l’accident disposait à son bord de brise-glace et d’extincteurs utilisables en cas d’incident », soutient-elle. Baobab express ajoute que la liste nominative de l’ensemble des passagers est disponible auprès de ses services, puis souligne un détail qui est loin d’être anodin : « Le chauffeur du bus est employé dans nos services depuis 2013 et totalise 5 années de voyages avec nous sur l’axe Parakou-Cotonou ».

Réunions de crise

A Cotonou, comme à Dassa-Zoumè, les réunions de crise se multiplient. Le ministre de la Santé qui a accueilli les premiers blessés évacués a rencontré les proches des victimes pour des précisions. Une cellule de crise est installée. A Dassa-Zoumè, la ville où le drame s’est produit, le ministre de la Sécurité et son homologue des Transports ont aussi échangé avec le maire Nicaise Fagnon. L’autorité communale déplore les excès de vitesse et suggère la prise de mesures. Les contrôles routiers devront être généralisés. Il est temps de mettre fin à la saignée, sur les routes.