Le parti Bloc républicain livre ses impressions sur le scrutin législatif du 8 janvier dernier. Au cours d’un point de presse tenu, ce mercredi 18 janvier, le secrétaire général national du parti, Abdoulaye Bio Tchané, évoque la pertinence des réformes politiques engagées et réitère son soutien indéfectible aux actions de développement du chef de l’Etat.
Le scrutin du 8 janvier dernier a livré son verdict depuis quelques jours. Pour le parti Bloc républicain arrivé en deuxième position, les résultats de ce scrutin valident les réformes du système partisan. Après avoir rappelé, au cours d’un point de presse tenu ce mercredi, le taux de participation à ces élections, Abdoulaye Bio Tchané, secrétaire général national du parti souligne que l’objectif de la réforme du système partisan est de réduire le nombre de partis qui animent la vie politique nationale. « On peut aujourd’hui conclure, avec les résultats de ces élections législatives, que l’objectif de cette réforme est quasiment atteint avec trois partis politiques qui seront représentés à la neuvième législature. Aussi, l’entrée des 28 femmes soit 26 % des députés à l’Assemblée est un signal fort de la réussite de cette réforme », a-t-il fait savoir.
Avec les résultats, le président de la République dispose toujours de la majorité pour poursuivre ses réformes. Il affirme que les deux partis de la mouvance présidentielle totalisent 81 députés sur les 109 élus, soit 74,31 % des membres de l’Assemblée nationale. Ce qui constitue, à l’en croire, une majorité confortable pour accompagner les actions du chef de l’Etat et de son gouvernement. «Ces résultats, à n’en point douter, valident la gouvernance actuelle et sécurisent les réformes et les programmes d’investissement public en cours », a reconnu Abdoulaye Bio Tchané.
Ancrage national
Les résultats de ce scrutin confirment l’ancrage national du Bloc républicain. Après avoir rappelé le nombre de sièges enlevés par le parti, son secrétaire général national souligne que le Bloc républicain a obtenu des scores honorables variant de 16 % à
25 % des votes. « Les résultats du parti sont à saluer dans certaines circonscriptions électorales notamment la 3e, la 13e, la 14e et la 22e où le Br est sorti majoritaire. Nos résultats ont été cependant décevants dans d’autres circonscriptions électorales à savoir la 6e, la 8e, la 12e et la 19e où nous n’avons pas atteint les objectifs escomptés. Force est aussi de constater que le mode d’attribution des sièges n’a pas été favorable au Br puisque avec environ 30 % des votes nous avons proportionnellement moins de sièges », a précisé
Abdoulaye Bio Tchané qui indique que ces résultats s’expliquent par des motifs internes comme externes qu’il convient d’évaluer circonscription par circonscription dans les prochains jours. Il note que l’urgence c’est de tirer toutes les leçons des élections et confirmer au peuple, à travers un renouvellement d’engagements, que les instances dirigeantes du parti ont compris le message. Pour ce faire, fait-il savoir, des instructions ont été données aux coordonnateurs des circonscriptions électorales, d’organiser des ateliers, aux fins de faire remonter au bureau politique national les catalogues des faits, facteurs et causes explicatifs de leurs résultats pour étude et évaluation. Les grandes conclusions de l’évaluation et les recommandations appropriées seront relevées lors d’un atelier national.
Parti de la mouvance
Le Bloc républicain est un parti de la mouvance présidentielle. Abdoulaye Bio Tchané l’a rappelé au cours du point de presse. Il affirme que le parti soutient depuis sa création, les réformes engagées par le président de la République.
« Nous avons fait campagne en défendant les actions du gouvernement et en faisant une offre de législature qui propose des pistes d’accélération, d’approfondissement, d’amélioration et de renforcement des actions en cours et à venir. Nous sommes donc fondamentalement ancrés dans la mouvance présidentielle et allons y rester et continuer de jouer un rôle majeur », a-t-il confirmé tout en invitant les uns et les autres à rester concentrés sur le fait que la demande de développement du pays reste permanente et que les défis principaux à relever restent: la génération d’une croissance économique inclusive, la création d’emplois notamment pour les plus jeunes et l’autonomisation des femmes. « Comme on l’a vu au cours de ces dernières années, ceci n’est possible que si nous poursuivons avec un agenda d’investissements massifs et de réformes qui permettent de donner à nos concitoyens les dividendes de cette démocratie», a-t-il conclu?