Le projet « Non au virus de l’infox et des préjugés sexistes» de l’Us_Bénin Women Alumni Association (Us-Bwaa) a été lancé, hier mercredi 24 novembre à Abomey-Calavi. Grâce à ce projet, des jeunes seront outillés pour déconstruire les fausses informations et les préjugés basés sur le genre.
Par Mathilde ASSOGBA (Stag.)
Initié par l’Us-Bwaa et financé par l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), le projet «Non au virus de l’infox et des préjugés sexistes» vise à former les jeunes, premiers utilisateurs des réseaux sociaux sur la déconstruction des fausses informations et des préjugés basés sur le genre. Pour réduire la propagation des fausses informations, 200 jeunes seront formés dans les départements de l’Atlantique (Abomey-
Calavi, Ouidah, Allada), de l’Ouémé (Porto-Novo, Adjarra, Avrankou), Borgou (Parakou, Tchaourou), du Zou (Bohicon) et des Collines (Dassa).
« Une bonne information et vraie est une ressource, une richesse, voire une valeur ajoutée pour celui qui l’a. Par contre, une mauvaise information, un préjugé sexiste est un danger, car ils peuvent nuire et détruire », a déclaré Bibiane Ogué, secrétaire générale de l’Us-Bwaa. Avec l’éclosion spectaculaire des réseaux sociaux, les fausses informations ou les informations délibérément biaisées dans le but de détruire circulent à tout va. Aujourd’hui que les droits des femmes sont de plus en plus reconnus et promus, il est nécessaire de veiller à la déconstruction de ces infox qui contribuent au renforcement des clichés sexistes.
Selon Théodore Gléssougbé, représentant du maire de la commune d’Abomey-Calavi, il est possible de sensibiliser à la diminution des fausses informations en se basant sur l’éducation des jeunes qui constituent les premiers utilisateurs des réseaux sociaux. « Nous devons ensemble trouver des voies et moyens pour réduire ces fausses informations qui sont de nature à compromettre les efforts déployés depuis des années par le gouvernement pour mettre la femme au cœur du développement de notre pays», a t-il souligné.
Pour sa part, Passassim Atade Nanguit, représentant de l’Oif, reste convaincu que ce projet viendra renforcer les capacités des divers acteurs engagés dans la lutte contre les fausses informations et les préjugés sexistes?