17 881 enseignants et autres agents administratifs du ministère des Enseignements maternel et primaire (Memp) pourront bénéficier, d’ici la fin de l’année, de leurs actes d’avancement d’échelons. Leurs dossiers ont été apurés avec l’appui du ministère du Travail et de la Fonction publique (Mtfp) en renfort au Memp.
Bonne nouvelle pour 17 881
enseignants et autres agents administratifs du ministère des Enseignements maternel et primaire (Memp). Ils pourront bénéficier, d’ici la fin de l’année, de leurs actes d’avancement d’échelons. La direction de la Planification et de l’Administration des finances du Memp a bénéficié à cet effet d’un appui des cadres techniques du ministère du Travail et de la Fonction publique (Mtfp) pour accélérer le traitement des dossiers au profit des agents concernés. Une mission a séjourné dans l’enceinte du ministère du 28 octobre au 4 novembre dernier. Elle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la réforme et à la modernisation de l’administration publique (Parmap) financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud). Ainsi, les différentes équipes ont travaillé pour prendre des actes d’avancement d’échelons au profit des travailleurs concernés avec les effets financiers y liés.
À la fin de cette mission, une équipe conduite par le directeur général de la Fonction publique, Éric Aïnanmon est allée constater les résultats obtenus. Pour ce dernier, cette opération projetait d’impacter au départ, 18 554 agents mais à la fin, 17 881 sont pris en compte. 9 172 agents toutes catégories confondues, à en croire Eric Aïnanmon, auront leurs actes en ligne à la fin du mois de novembre conformément à la procédure de dématérialisation engagée par le ministère du Travail et de la Fonction publique. Le projet sera étendu, rassure-t-il, en 2023, aux autres départements ministériels ayant reçu le transfert de compétences tels que le ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle ; le ministère de la Santé ; le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Avancement automatisé
Le directeur général de la Fonction publique rassure que les dispositions sont prises pour ne plus retomber dans le dysfonctionnement lié à l’accumulation d’arriérés des actes d’avancement. Il annonce qu’il est prévu désormais la simplification des procédures de prise de ces actes. Ce qui passe par la déconcentration de la gestion des ressources humaines de l’État, la déconcentration du circuit de prise de ces actes et l’instauration de la signature électronique. Car ce qui est souhaité, a poursuivi Eric Aïnanmon, c’est que les actes doivent paraître 90 jours avant leur date d’effet.
Pour sa part, le directeur national du projet Parmap, Thierry Oussa, informe qu’il y a eu un passif élevé d’actes d’avancement avant la dématérialisation avec un retard criant observé. Il trouve nécessaire l’envoi de cette mission d’appui au Memp.
Martin Olatoundji Essoun, directeur adjoint de la Planification et de l’Administration des finances (Dapaf/Memp), indique que l’accumulation des actes déplorée est surtout due au fait que le Memp est un ministère à gros effectif. Il se réjouit de cette opération qui vient à point nommé pour apurer et régulariser ces actes en instance depuis plusieurs années pour le bien des bénéficiaires.