Le Plan national de développement des archives 2022-2030 est adopté, hier mercredi 9 mars en Conseil des ministres. Les professionnels des archives se réjouissent d’avoir désormais une boussole pour l’éclosion de leur secteur d’activité.
Ils sont tout heureux, les professionnels de l’archivistique. Et ils ont des raisons d’être en joie. Du moins, une raison principale. En Conseil des ministres hier, le gouvernement a adopté le Plan national de développement des archives 2022-2030. Ainsi, les professionnels ont désormais une idée claire de la vision du gouvernement pour les archives. Premier avantage, ils pourront formellement adopter la numérisation des documents d’archives dans leurs activités. «C’est une excellente nouvelle pour le secteur», estime sans hésitation Dr Wenceslas Mahoussi, spécialiste en information et communication. Pour avoir travaillé en tant qu’expert national pour l’opérationnalisation de ce plan en 2015 et l’avoir présenté au Conseil national des archives en février 2017, il pense que la décision du gouvernement est la bienvenue pour les archivistes et documentalistes mais aussi pour la bonne gestion des documents administratifs de l’Etat. « Il aura fallu 5 ans pour revoir ledit document et l’arrimer au numérique. Aujourd’hui, le secteur des archives a une boussole pour son développement. », ajoute Dr Wenceslas Mahoussi.
En fait, c’est un outil qui participe de la bonne gouvernance prônée par le gouvernement dans son programme d’action pour le quinquennat. Selon le communiqué du Conseil des ministres, dans sa mise en œuvre, le Pnda se traduira en axes stratégiques et en plan d’opérationnalisation, assortis de ressources subséquentes, avec l’instauration d’un mécanisme efficace de suivi – évaluation. Pour ces différentes activités, il est annoncé l’implication de tous les acteurs concernés.
Une décision également appréciée par les professionnels des archives qui ne s’étonnent pas puisqu’ils ont été associés tout au long de l’élaboration et de l’actualisation du document.