Promotion des start-up: La marque d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou

Par Paul AMOUSSOU,

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La ministre de l’Economie numérique et de la Communication (Menc) a su imprimer sa marque aux enjeux liés au numérique, des défis majeurs de l’heure, à la fois économiques et sociaux en raison de ce que le secteur génère des emplois. Le renforcement de l’écosystème numérique, sous sa férule, a mis en relief les start-up.

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Par décret N°2017-506 du 27 octobre, au nombre des bienheureux appelés par le président Talon au chevet de la République, Aurélie Adam Soulé Zoumarou. La jeune ministre, elle avait 34 ans à sa prise de fonction le 30 octobre au ministère de l’Economie numérique et de la Communication (Menc), s’est avérée, selon certaines indiscrétions, une boule d’énergie à toutes épreuves. Décrite comme tenace, perspicace, ne se laissant jamais dissiper face à ses objectifs, il faut avouer que l’actuelle ministre en charge d’un chantier phare et cher au président de la République, a su capitaliser ses acquis, notamment de lauréate du Mandela Washington Fellowship for Young African Leaders (MWF-YALI), acquis important en matière de développement de leadership. Mais aussi son expérience de responsable de la gestion des politiques publiques relatives au secteur des télécommunications au sein de l’Association mondiale du secteur Mobile (GSMA) à Abidjan. 
Ainsi, après avoir pris les rênes du Menc, s’est-elle attelée à concrétiser la perspective définie par le chef de l’Etat de faire du Bénin «une plateforme de services numériques de l’Afrique de l’Ouest pour l’accélération de la croissance et l’inclusion sociale». L’une des empreintes d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, reste sa diligence ayant abouti à la promulgation du Code du numérique. Qui dit numérique de nos jours, dit start-up. D’où la création par ses soins du label Bénin Sart-up Week, grâce auquel elle promeut les viviers des jeunes promoteurs de start-up au Bénin et les innovations et créativités dont ils sont porteurs. L’intérêt d’un tel creuset réside en ce qu’il s’agit de tremplins éminemment économiques, car générateurs de croissance et d’emplois pour la jeunesse.

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Encourager les jeunes pousses

Il est question de la création dans le secteur de quatre-vingt-dix mille (90.000) emplois entre 2016 et 2021. Et l’ayant compris, la ministre a su miser sur le développement des jeunes pousses du numérique, à travers les start-up. Le label Bénin Sart-up Week a permis aux promoteurs de start-up d’exprimer leurs attentes mais aussi de s’informer et de mieux comprendre les dispositifs mis en place par le gouvernement en leur faveur. Cet intérêt à leur égard, la ministre n’a eu de cesse de le manifester dans différentes localités, aussi bien dans le Nord qu’au Sud du pays. Déjà, à Cotonou du 14 au 18 mai 2018 puis du 23 au 28 juillet 2018 à Parakou.
Entre autres mesures qui seront profitables auxdits start-up, et qui portent l’empreinte d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou à la tête de ce département ministériel, figure aussi, la signature le 8 octobre 2018 d’un accord de coopération mutuelle entre le Bénin et l’Estonie qui va mettre au profit de notre pays son expertise avérée en matière de développement numérique. De même, grâce à l’ambassadeur de la République populaire de Chine près le Bénin, Jingtao Peng, à l’initiative de la ministre de l’Economie numérique, a été organisée la troisième édition de Graines du futur en 2018. C’est tout naturellement que, en reconnaissance de son dynamisme, elle a bénéficié de la confiance de ses pairs du monde pour présider, depuis le jeudi 11 octobre dernier, le Réseau francophone des ministres en charge de l’Économie numérique dans l’espace de la Francophonie.