
Quelques membres du Rassemblement pour la démocratie et la république
Le Rassemblement pour la démocratie et la république (Rdr) d’Epiphane Quenum a fait son choix parmi les blocs en gestation dans le cadre de la réforme du système partisan. En congrès extraordinaire, samedi 3 novembre dernier à Cotonou, les militants du Rdr ont jeté à l’unanimité leur dévolu sur le Bloc progressiste.
Le Bloc progressiste s’agrandit avec l’accueil de partis et mouvements politiques, conformément à la vision du chef de l’Etat. Le parti Rassemblement pour la démocratie et la république (Rdr) est solidaire de la réforme du système partisan prônée par le chef de l’Etat et a opté pour le bloc progressiste, l’un des deux regroupements de la mouvance présidentielle. Samedi dernier lors du congrès extraordinaire du parti Rdr, ses militants ont unanimement adhéré au Bloc progressiste, donc prêts à disparaître au profit de celui-ci. « Il faut aller au regroupement des forces politiques pour apporter la médication qui nous sauve du naufrage collectif », a insisté Epiphane Quenum, président du Rdr. Il appelle ses militants à ne pas s’étonner du choix opéré, car les statuts du Rdr ont prévu les possibilités pour le parti de fusionner avec d’autres formations ou de prononcer sa propre dissolution. « Il est question aujourd’hui de faire un choix pour le bien-être de la société béninoise », a fait savoir Epiphane
Quenum, soutenu par les représentants des partis amis tels que le Mps-Houénoussou, le parti Table ronde des bâtisseurs du Bénin (Trb) appartenant à l’Union fait la nation (Un), la Renaissance du Bénin (Rb)… Le Rdr est Convaincu que les réformes engagées par les pouvoirs exécutif et législatif visent à porter le Bénin et ses citoyens sur le cap de bonne espérance. Ainsi, où le pays comptera désormais parmi les grandes nations sérieuses, et où la pauvreté sera conjuguée au passé, le Rdr, selon son président, n’entend pas rester en marge d’une telle dynamique.
En fondant le Rdr, informe Epiphane Quenum, « nous avions opté pour le social-libéralisme qui prône le travail créateur de richesse, une efficiente gouvernance par la promotion des valeurs citoyennes, l’affermissement de la responsabilité de l’Etat, la justice sociale, la solidarité et la promotion de l’unité nationale », rappelle-t-il.