Après de longs congés de Pâques dus à la pandémie du Covid-19, la reprise des classes a lieu ce lundi 11 mai. Seuls les écoliers du Cm2, au cours primaire, ont été autorisés à y retourner. Dans le département du Borgou, le directeur départemental des Enseignements maternel et primaire a toutefois tenu à repréciser aux enseignants, les dispositions prises dans ce cadre.
Comme celles de tous les autres départements du Bénin, les écoles primaires publiques et privées du Borgou ont également pris connaissance des dispositions pratiques en vue de la reprise partielle des classes ce lundi 11 mai. Elles sont précisées dans une note de service du ministre des Enseignements maternel et primaire. Ce qui n’a pas empêché le directeur départemental des Enseignements maternel et primaire du Borgou, Jacques Toudonou, de les repréciser aux responsables des écoles du département.
« Dans le premier volet, il s’agit de nettoyer et de désinfecter les écoles. Cette note est adressée déjà aux directeurs et enseignants des écoles », a-t-il fait observer. Il est également prévu l’affichage de la fiche sur le respect des gestes barrières contre le coronavirus dans les salles de classe de Cm2. Pour le moment, en ce qui concerne le lavage des mains, le directeur a assuré que, le gouvernement est en train d’entrevoir d’envoyer des dispositifs modernes. « Mais au niveau de notre sous-secteur, nous avons déjà donné des instructions à tous les directeurs afin que les dispositifs traditionnels que certains partenaires nous ont aidés à réaliser soient d’abord installés. C’est déjà le cas dans la plupart des écoles »,
a confié Jacques Toudonou.
Par rapport à la disposition des enfants dans les classes, il a rassuré qu’il n’y a pas d’inquiétudes. « S’agissant de la distanciation exigée, la réflexion a été menée et les instructions reçues seront exécutées », a souligné l’autorité départementale. « Les enfants seront répartis selon une disposition que nous avons appelée disposition en oignons. Ils ne seront plus constitués en groupes de travail comme avant»,
a-t-il promis.
Le port de cache-nez est exigé aux apprenants et à leurs encadreurs. Avant cette reprise, ces derniers ont même été soumis à des tests de dépistage. Commencée, vendredi 8 mai dernier à Parakou, l’opération a eu lieu à la Salle d’alphabétisation, à l’Ecole de formation médico-sociale et au Centre des jeunes et adolescents de Guéma.