Le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa a ouvert hier, lundi 18 janvier, sa première session criminelle pour le compte de l’année 2021. Quarante dossiers sont inscrits au rôle de cette session dont les audiences accessibles au public se tiennent jusqu’au 12 février prochain.
Pour la deuxième fois dans son fonctionnement, le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa, dans le Mono, tient depuis hier, une session criminelle ouverte au public jusqu’au 12 février prochain. Au rôle de la session sont inscrits quarante dossiers relatifs, entre autres, à des faits de meurtre, d’exercice illégal de la médecine, de faux en écriture publique et authentique, de pratique de charlatanisme et de nondénonciation de crime et d’incendie volontaire. Appelés à la barre pour se défendre pour des faits mis à leur charge, quelque 70 accusés vont pouvoir être fixés sur leur sort au tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa statuant en matière criminelle.
La session se tient en application des dispositions de la loi 2018-14 modifiant et complétant la loi 2012-15 du 12 mars 2013 portant code de procédure pénale en République du Bénin, selon le magistrat Lucien Djimènou, procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa. « C’est la deuxième fois que le tribunal de Lokossa se conforme aux dispositions des lois sus évoquées », a indiqué le magistrat en ajoutant que « le but est de rapprocher la justice du justiciable, d’assurer à celui-ci son droit d’être jugé dans un délai raisonnable et plus encore de lui garantir la possibilité de relever appel d’une décision qui n’épouse pas son assentiment».
L’ouverture de la session, retient-il, est un évènement de grande envergure. Et pour cela, le magistrat Djimènou a engagé toutes les parties prenantes à s’acquitter convenablement de leur mission. « Il convient que chaque acteur joue sa partition afin que les populations de Lokossa qui continuent de s’adonner à des actes de délinquance sachent prendre conscience de la gravité de leurs actes et se corriger pour le bien de tous », souligne le procureur de la République. Aussitôt après l’ouverture solennelle de la session, hier, le tribunal est passé à l’examen des deux dossiers inscrits au rôle de cette première journée. Le premier porte sur des faits de meurtre et le second a trait aux coups mortels. Les deux dossiers ont été examinés sous la direction du magistrat Raymond Godémin, président du tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa. Au terme de son jugement, le tribunal a reconnu coupable le mis en cause dans le dossier de meurtre. Il est condamné à cinq années de réclusion criminelle.