Le maire de la commune de Toffo, Bibiane Adamaze Soglo et son conseil ont présenté au préfet de l’Atlantique, Jean Claude Codjia, les diverses préoccupations de leurs administrés ; ceci dans le cadre de la tournée annuelle de l’autorité de tutelle, le 9 novembre 2021 à Toffo.
Ecouter au moins une fois l’an ses administrés. Le préfet du département de l’Atlantique, Jean Claude Codjia, a satisfait à cette exigence statutaire dans la commune de Toffo, mardi dernier au titre de l’année 2021. Après un huis clos à l’hôtel de ville avec le maire Bibiane Adamazè et ses adjoints, il échangera ensuite avec les conseillers, chefs villages, dignitaires et autres acteurs de la Société civile. « Nous venons partager vos réalités dans tous les secteurs. Les populations doivent être écoutées et leurs préoccupations prises en compte. Votre quotidien doit s’améliorer… », a déclaré Jean Claude Codjia, avant de saluer les actions que mène dans ce sens, le conseil communal présidé par Bibiane Adamazè Soglo.
De l’état des lieux sommairement présenté par le maire, on retiendra que sur les dix recommandations d’ordre général formulées à l’endroit des communes du département, au titre de la tournée statutaire de 2020, la commune de Toffo a mis en œuvre entièrement huit et des actions sont en cours pour la mise en œuvre intégrale des deux restantes. Il s’agit du contrôle des autorisations d’ouverture des églises, mosquées et autres lieux de culte, la communication de la comptabilité trimestrielle des dépenses engagées.
Un chapelet de doléances
Au titre des préoccupations majeures de la commune, Bibiane Adamazè Soglo a indiqué que la question relative à l’accessibilité et à la fourniture pérenne de l’eau potable aux populations reste toujours non résolue dans plusieurs localités. La prévention des risques et catastrophes demeure aussi problématique. Et l’inexistence d’ouvrages d’assainissement complémentaires pour drainer les eaux issues des travaux de construction du stade omnisports de Toffo en cours d’achèvement, cause de graves inondations dans les champs et habitations des quartiers de Sèdji et de Gomey.
« Nous vous prions de plaider auprès du gouvernement afin que les ouvrages d’assainissement confortatifs soient réalisés au profit de ces villages pour protéger les habitats et les espaces de culture », a souligné le maire de Toffo. Quant aux travaux de construction de la route Lalo-
Toffo, l’abandon du chantier du côté de la commune de Toffo a été relevé.
L’insécurité, le déblocage des collectifs budgétaires en souffrance à la préfecture, l’état dégradé des routes et pistes rurales ainsi que l’impraticabilité des routes classées notamment les axes Toffo-Sey-Ayou et Houègbo-Sey-Djanglanmey-Lon-Agonmey, de même que le manque de plateaux techniques et de personnel qualifié dans les centres de santé n’ont pas échappé à l’autorité communale.
Une note d’espoir
Le préfet de l’Atlantique, Jean Claude Codjia, s’est voulu rassurant au sujet des attentes de la commune de Toffo. Il va féliciter le conseil communal présidé par Bibiane Adamazè Soglo pour le succès obtenu lors du concours national sur l’amélioration du cadre de vie et souhaiter que les actions se poursuivent dans ce sens. Pour le volet sécurité, il plaide pour une collaboration constante entre les populations et les forces de sécurité publique. Il promet de décanter la situation relative au blocage des collectifs budgétaires en attente. En ce qui concerne l’accès à l’eau potable, environ 2,7 milliards de francs Cfa sont investis par le gouvernement pour la cause, et les arrondissements les moins desservis, Damè et Sèhouè sont déjà pris en compte. Les populations sont invitées à faire diligence, à se mettre ensemble pour mieux bénéficier du microcrédit Alafia, ainsi que du Fonds national de développement agricole. Jean Claude Codjia a promis de s’investir dans la satisfaction de toutes les préoccupations. Sur son initiative, des fonds ont été mobilisés pour accompagner l’effort du gouvernement dans le cadre des cantines scolaires. La commune de Toffo a donc reçu 1 480 000 F Cfa pour le bien-être des enfants dans 43 établissements.