Tout séisme exclu !

Par Paul AMOUSSOU,

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L'éditorial de Paul Amoussou

Une fois le parlement installé, chose notable encore plus avec la mise en place des groupes parlementaires, les regards des observateurs politiques sont tournés vers le chef de l’Exécutif, dans l’hypothèse d’un remaniement ministériel. Chose improbable dans le contexte de gouvernance actuel.
Il est certes de coutume, au lendemain d’un scrutin législatif, d’activer un tel mécanisme. Lequel vise à mettre l’équipe gouvernementale au diapason de l’écologie politique du moment. Est-ce pour autant de fait ? A quelle logique répond un remaniement, de façon générale ? Est-il laissé à la discrétion du prince ?
La constance, dans les démocraties parlementaires ou non, renseigne qu’il peut être technique, auquel cas le remaniement ministériel est de faible amplitude. Mais au cas contraire, il est politique et donc important de par le nombre de changements opérés.
Avec le chef de l’État actuel, rien ne garantit toutefois l’observance d’une telle pratique, systémique ou séculaire se veut-elle. Patrice Talon a clairement fait l’option d’inscrire son action à la tête du pays dans la continuité, et donc cela passe par une certaine consolidation de la charnière que reste le gouvernement. D’où le maintien de l’équipe gouvernementale, restée la même depuis le début du premier quinquennat, à quelques changements près, opérés en raison de circonstances conjoncturelles.
Mais plus encore, si le président Talon fait en la matière du conservatisme, c’est aussi parce qu’il s’est donné beaucoup de peine pour formater ses collaborateurs à son goût et les mettre dans la cadence qui sied à son action. C’est avant tout une option mue par un souci d’efficacité. Aussi, il ne cède pas aux chants des cygnes, notamment des partisans motivés à accéder à leur tour aux fonctions les plus convoitées que sont celles ministérielles. Aucun sacrifice, c’est notoire, pour un politicien, ne saurait être de trop pour décrocher un tel maroquin, avoir un strapontin, pour se rapprocher des ors de la République, de la ‘’marmite’’ nationale, selon une formule bien connue dans les sérails politiques. Cependant, beaucoup d’acteurs politiques de la mouvance ont dû perdre l’illusion de rejoindre l’équipe gouvernementale, à la suite des dernières législatives, avec la cascade de renoncements de ministres à leurs mandats de députés fraîchement obtenus. C’est le signe clair qu’il ne devrait pas avoir de grands mouvements du côté de l’Exécutif. Une certitude reste qu’un remaniement politique sismique, n’est pas à l’ordre du jour. Celui technique, s’il y a lieu, reste à la discrétion du chef de l’État, relativement à l’évaluation qu’il procède de son équipe qui peut se targuer toutefois de déjà gagner.

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Une fois le parlement installé, chose notable encore plus avec la mise en place des groupes parlementaires, les regards des observateurs politiques sont tournés vers le chef de l’Exécutif, dans l’hypothèse d’un remaniement ministériel. Chose improbable dans le contexte de gouvernance actuel.
Il est certes de coutume, au lendemain d’un scrutin législatif, d’activer un tel mécanisme. Lequel vise à mettre l’équipe gouvernementale au diapason de l’écologie politique du moment. Est-ce pour autant de fait ? A quelle logique répond un remaniement, de façon générale ? Est-il laissé à la discrétion du prince ?
La constance, dans les démocraties parlementaires ou non, renseigne qu’il peut être technique, auquel cas le remaniement ministériel est de faible amplitude. Mais au cas contraire, il est politique et donc important de par le nombre de changements opérés.
Avec le chef de l’État actuel, rien ne garantit toutefois l’observance d’une telle pratique, systémique ou séculaire se veut-elle. Patrice Talon a clairement fait l’option d’inscrire son action à la tête du pays dans la continuité, et donc cela passe par une certaine consolidation de la charnière que reste le gouvernement. D’où le maintien de l’équipe gouvernementale, restée la même depuis le début du premier quinquennat, à quelques changements près, opérés en raison de circonstances conjoncturelles.
Mais plus encore, si le président Talon fait en la matière du conservatisme, c’est aussi parce qu’il s’est donné beaucoup de peine pour formater ses collaborateurs à son goût et les mettre dans la cadence qui sied à son action. C’est avant tout une option mue par un souci d’efficacité. Aussi, il ne cède pas aux chants des cygnes, notamment des partisans motivés à accéder à leur tour aux fonctions les plus convoitées que sont celles ministérielles. Aucun sacrifice, c’est notoire, pour un politicien, ne saurait être de trop pour décrocher un tel maroquin, avoir un strapontin, pour se rapprocher des ors de la République, de la ‘’marmite’’ nationale, selon une formule bien connue dans les sérails politiques. Cependant, beaucoup d’acteurs politiques de la mouvance ont dû perdre l’illusion de rejoindre l’équipe gouvernementale, à la suite des dernières législatives, avec la cascade de renoncements de ministres à leurs mandats de députés fraîchement obtenus. C’est le signe clair qu’il ne devrait pas avoir de grands mouvements du côté de l’Exécutif. Une certitude reste qu’un remaniement politique sismique, n’est pas à l’ordre du jour. Celui technique, s’il y a lieu, reste à la discrétion du chef de l’État, relativement à l’évaluation qu’il procède de son équipe qui peut se targuer toutefois de déjà gagner.

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