L’Agence nationale pour l’Emploi (Anpe) a organisé, ce jeudi 3 novembre, à l’Ecole des sciences et techniques de conservation et de transformation des produits agricoles (Estctpa) de Sakété, l’édition 2022 de la Journée universitaire de l’emploi. C’est pour faire toucher du doigt aux acteurs dont les étudiants comment la transformation des produits agricoles est source d’emplois durables.
Apporter des informations utiles aux étudiants sur la dynamique actuelle du gouvernement en matière de développement agricole et son impact sur la création d’emplois durables. Tel est l’objectif de l’édition 2022 de la Journée universitaire de l’emploi qu’a organisée, ce jeudi 3 novembre, l’Agence nationale pour l’Emploi (Anpe) à l’Ecole des sciences et techniques de conservation et de transformation des produits agricoles (Estctpa) à Sakété. A l’occasion, les acteurs de cette école de l’Université nationale d’Agriculture (Una) dont les étudiants ont été édifiés sur cette vision de transformation structurelle de l’économie béninoise à travers l’appui à la création des entreprises/industries. Ils ont été informés, à travers deux panels, sur la problématique de la transformation des produits agricoles et sur l’expérience en cours dans la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé (Gdiz) à Abomey-Calavi et son impact sur la création d’emplois durables.
Pour le directeur général de l’Anpe, Urbain Amègbédji, cette Journée universitaire de l’emploi fait partie de la série d’activités initiées par son agence dans le cadre de la 11e édition de la Quinzaine nationale de l’emploi (Qne) axée sur le thème : « Politique de transformation : Quelles opportunités pour l’emploi des jeunes ? ». Une thématique qui, selon lui, est d’actualité. En ce sens qu’elle est en lien avec la décision du gouvernement d’interdire toute exportation, de manière brute, de certains produits agricoles tels que le soja graine et les noix de cajou. Une telle décision, se réjouit Urbain Amègbédji, implique la démultiplication de l’emploi. Car, selon lui, la transformation sur place de ces produits agricoles avant leur exportation est une véritable chance pour l’employabilité des jeunes. Il en veut pour preuve l’expérience en cours sur le site industriel de Glo-Djigbé où un millier d’emplois sont déjà créés avec notamment la transformation du coton en tissus et habits. Et l’espoir est permis d’aller à quinze mille jeunes recrutés dans quelques années, relève le Dg Anpe.
Voir l’avenir en rose
Pour lui, l’impact positif de la décision du gouvernement n’est plus à démontrer. C’est pourquoi, explique Urbain Amègbédji, son agence a décidé d’aller à la rencontre des étudiants de l’Estctpa de Sakété pour leur donner l’information et leur faire capter les opportunités d’emplois que peut générer la transformation des produits agricoles. Le Dg Anpe exhorte les étudiants de ce centre universitaire à voir l’avenir en rose. Car, estime-t-il, il y a de la chance pour eux de se faire recruter dès la fin de leur cursus ou de créer leur propre entreprise pour s’auto-employer.
Bruno Yaovi Anagonou, directeur adjoint de cabinet du ministre en charge de la Promotion de l’Emploi, lançant les travaux de la Jne, a fait savoir que les questions d’emploi et de sous-emploi des jeunes doivent se résoudre en synergie d’actions avec tous les acteurs opérant sur le marché du travail. Il salue, dès lors, le choix porté sur le centre universitaire de Sakété pour abriter cette initiative visant à édifier les jeunes étudiants sur la problématique de la transformation agricole et son impact sur la création de richesse et d’emplois.
Le recteur de l’Una, Bruno Djossa, et le maire de Sakété, Nestor Idohou, ont invité les étudiants à suivre attentivement les différents panels qui leur seront présentés afin d’avoir les informations utiles sur les réalités de l’environnement de l’emploi. La cérémonie a connu la présence des représentants de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) et de la Société industrielle et de promotion de l’industrie (Sipi) de la Gdiz.