Les priorités du ministère de l’Energie en 2020 sont chiffrées à un montant de 45 milliards 261 millions F Cfa. Cette prévision budgétaire va servir à réaliser 21 projets dont l’objectif principal est de poursuivre la stratégie d’augmentation de la capacité de production d’énergie électrique, qu’elle soit thermique ou solaire.
L’autre objectif est de faire en sorte que le réseau de transport soit étendu et densifié dans toutes les localités avec plus de 200 nouvelles autres qui bénéficieront l’année prochaine de ce programme extension-densification. C’est du moins, ce qui ressort du passage du ministre de l’Energie, Jean-Claude Houssou
qui était face aux députés membres de la Commission budgétaire du Parlement. Selon lui, avec le budget 2020, le ministère entend accélérer l’électrification rurale. « Si je fais la somme entre l’électrification rurale et l’électrification urbaine avec le réseau conventionnel, c’est près de 500 nouvelles localités qui vont être impactées par ce programme dont 200 en milieu rural », souligne le ministre. Il informe que ce programme vise également à faire en sorte qu’il y ait une meilleure maîtrise de l’énergie disponible et sécurisée afin qu’elle puisse aller aux utilisateurs finaux que sont notamment les ménages, les industriels et les artisans. Aussi, un accent sera-t-il mis sur la sécurité électrique du ministère en 2020.Tout ceci permettra de supprimer un tant soit peu les toiles d’araignée et de connecter plus d’abonnés à la fois au système conventionnel de réseau national mais également au niveau de l’électrification hors réseau.
Le ministre Jean-Claude Houssou rappelle que c’est tout l’intérêt des réformes courageuses entreprises par le gouvernement dans le secteur énergétique. Pour lui, ces réformes, aussi difficiles qu’elles soient, notamment à la Société béninoise d’énergie électrique avec la gestion déléguée, sont nécessaires et indispensables. « Les enjeux d’aujourd’hui et de demain, c’est de faire en sorte que cette énergie qui est l’intrant majeur, l’intrant incontournable de tout développement socio-économique, soit au rendez-vous en termes de qualité, de quantité, en tenant compte des préoccupations environnementales, mais aussi en faisant en sorte que le secteur puisse devenir un secteur viable pour être fiable », assure Jean-Claude Houssou.