La Nation : Vous participez depuis lundi à une rencontre préparatoire de la réunion des ministres de l’Economie numérique de l’Uemoa. De quoi s’agit-il ?
Nous sommes à une réunion des experts qui prépare la rencontre des ministres de l’Economie numérique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) qui aura lieu le vendredi 11 novembre prochain à Cotonou. Il s’agit pour nous d’échanger sur le programme régional de l’économie numérique et les deux textes à adopter au niveau régional : le texte relatif à la fourniture des données publiques et celui relatif à la réorganisation du comité des régulateurs nationaux de télécommunications qui sera élargi aux autres structures de régulation comme les autorités de protection des données à caractère personnel, de certification et autres. Les ministres vont donc examiner le rapport de notre réunion et approuver les textes qui leur seront soumis. Les textes seront ensuite présentés au conseil des ministres statutaire de l’Uemoa et ce conseil va les adopter.
Qu’est-ce qui justifie le choix porté sur le Bénin pour abriter cette rencontre ?
Je vais vous faire une confidence en tant que directeur de l’Economie numérique de la commission de l’Uemoa. Je puis vous dire qu’en matière de digitalisation, le Bénin est incontestablement le premier dans notre sous-région. Le Bénin se digitalise plus vite que les autres pays.
Qu’est-ce qui vous fait dire que le Bénin est en avance sur les autres pays ?
Au regard de ma fonction, je vois ce qui se passe dans tous les pays de l’Uemoa. Pour preuve, selon une étude réalisée en 2020, le Bénin est l’un des premiers pays à avoir rendu possible le e-visa. Aujourd’hui, le Bénin a innové en dématérialisant beaucoup de services comme le casier judiciaire, le passeport et autres?