Les deuxième, troisième et quatrième tours de la vaccination contre la poliomyélite ont démarré, lundi 2 décembre dernier, dans le Borgou et l’Alibori. Prévue pour prendre fin hier mercredi 4 décembre, cette campagne ne concerne que les communes de Parakou, N’Dali, Tchaourou, Sinendé et Sègbana.
La riposte contre la poliomyélite est une lutte de longue haleine. Pour éviter sa remise en cause permanente, elle exige une vigilance de tous les instants. C’est ce qui justifie l’organisation, du lundi 2 au mercredi 4 décembre dans le Borgou et l’Alibori, des tours 2, 3 et 4 de la vaccination contre la poliomyélite au profit des enfants de 0 à 5 ans. En dehors de N’Dali et Sinendé, Parakou et Tchaourou seront concernées dans le Borgou. Quant aux autres communes du département, elles ne seront pas prises en compte par ces tours. Dans l’Alibori, il n’y aura que la seule commune de Sègbana.
« En septembre et octobre derniers, deux autres cas de poliomyélite ont encore été découverts dans la commune de Parakou. C’est ce qui motive l’organisation d’une riposte à deux tours dénommés R3 et R4 », a indiqué le chef division communication de la Direction départementale de la Santé du Borgou, Moïse Esaïe Chabi, pour expliquer le bien-fondé de cette campagne. Ces deux tours, insiste-t-il, prennent en compte certaines communes qui sont à proximité de celle où il y a eu les deux cas suspects. « Comme les communes de N’Dali et de Sinendé n’étaient pas concernées par les précédentes ripostes, l’administration a décidé qu’on fasse une couverture uniforme au niveau du département du Borgou », a poursuivi Moïse Esaïe Chabi.
Tchaourou et Sègbana ont été impliquées, à cause de la faible couverture qui avait été notifiée par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms). C’est ce qui justifie également l’organisation de la présente riposte à leur niveau.
Après avoir rappelé l’importance de la vaccination contre la poliomyélite, Moïse Esaïe Chabi a invité les parents à collaborer pour l’atteinte des objectifs poursuivis par l’Oms, à savoir l’éradication de cette maladie dans le monde. « Il faut que les parents comprennent que c’est une question de santé publique. Si le risque reste entier, même les enfants vaccinés deviennent encore fragiles », a-t-il mis en garde.