« Je fais des choix difficiles et j’entends qu’on reconnaisse la pertinence de ce que je fais…Notre port est mal géré pratiquement depuis l’indépendance. Il faut tirer des leçons de ces échecs successifs, ne pas hésiter à recourir à l’expertise extérieure pour corriger le tir. »
Président Patrice Talon
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« La collaboration avec Cotonou est exemplaire »
« C’est au plus haut niveau de l’Etat du Bénin, à savoir le président de la République Patrice Talon, qu’il nous a été demandé d’intervenir sur deux facteurs : améliorer le management du port de Cotonou et faciliter le business. Et, je puis vous dire que depuis, c’est un exemple pour d’autres pays africains. J’ai eu la visite des présidents de la Gambie et de l’Angola qui sont tous intéressés par la collaboration d’Anvers avec le port de Cotonou. Et, en Angola, nos techniciens sont déjà allés sur place. Et par conséquent, ce n’est pas exagéré de dire que la collaboration avec Cotonou est exemplaire. Mais évidemment, il va y avoir des résultats sur le terrain pour le bien du pays et le bien-être des Béninois, c’est ça le plus important, car c’est pour cela que le Bénin a sollicité l’expertise du port d’Anvers. »
Marc Van Peel, président du Conseil d’administration du Port d’Anvers
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« Pour une gestion efficace »
« Nous cherchons avant tout à instaurer une gestion efficace. L’expertise, qu’elle soit béninoise ou étrangère, me semble incontournable. Je n’ai pas de pudeur en la matière. Nous avons confié la gestion du Port autonome de Cotonou au port d’Anvers, le deuxième d’Europe, dont l’expérience n’est plus à démontrer. Les Belges ont pour mission de gérer notre port et de former des Béninois qui prendront, dans quelques années, le relais. »
Président Patrice Talon
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« Le port d’Anvers se suffit par lui-même en termes de rentabilité et de volume d’affaires, car c’est le 2e plus grand port d’Europe, mais le 1er en termes de plus-values. Mais Anvers, c’est aussi le port le plus important pour l’Afrique, à plus de 50% le port de prédilection en import et export pour l’Afrique de l’Ouest. Il lui importe d’appuyer ses partenaires. Nous ne sommes pas un consultant théorique, mais un partenaire qui se base sur ses expériences pour apporter de l’expertise, pour aider à améliorer le management, identifier les goulots d’étranglement avec le gouvernement sur toute la chaîne logistique et les régler, sécuriser le corridor béninois, opérer des rénovations des infrastructures, améliorer le trafic, l’attractivité du fret, les capacités de manutention…Et toutes ces réformes se feront de façon inclusive avec tous les opérateurs, y compris ceux privés, au-delà de l’autorité portuaire, pour repositionner le port de Cotonou envers ses concurrents et lui assurer une meilleure rentabilité… »
Marc Paelinck, directeur du Port Anvers International