La Nation Bénin...
Conformément aux règles qui régissent la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), les conseillers devraient se réunir, hier mardi 29 septembre, pour procéder à l’ouverture de leur deuxième session ordinaire. Malgré leur présence au sein de l'institution, ils ont choisi de boycotter la cérémonie. C’est donc en l’absence de huit conseillers que le président de l’institution, Adam Boni Tessi, a procédé tout seul à l’ouverture des travaux.
Le boycott des sessions se poursuit à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Hier, huit des neuf conseillers que comptent l’institution n’ont pas assisté à l'ouverture de la 2è session ordinaire de l’année. Malgré cela, le président Adam Boni Tessi, a procédé à ladite ouverture étant donné que les textes de l’organe de régulation n’exigent pas leur présence. Mais avant la cérémonie, c’est Souleymane Ashanti, vice-président de la HAAC et porte-parole des conseillers absents qui a expliqué à la presse les raisons de leur boycott. Pour lui, c’est pour manifester contre l’inexistence de moyens roulants qui devraient être mis à leur disposition. Cette situation empêche les membres de la HAAC d’accomplir efficacement les missions qui leur sont assignées et limite leurs actions sur le terrain, a-t-il indiqué. Pis, elle ralentit les nombreux sacrifices qui sont faits pour faire du passage de l’analogique au numérique, une action concrète, a-t-il ajouté. Souleymane Ashanti a aussi confié que ses pairs sont déçus du fait que le gouvernement n’ait pas jusque-là respecté sa promesse d’octroyer des véhicules à l’institution, et ce, après le premier boycott qui a eu lieu, il y a quelques semaines.