La Nation Bénin...
Un nouveau creuset politique fait son entrée sur la scène
nationale. Le Bloc de la Troisième Voix, porté par la Nouvelle Force Nationale
et d'autres partenaires politiques, a dévoilé vendredi 25 juillet dernier à
Cotonou, son projet d’alternative pour le Bénin. A moins d’un an des échéances
générales de 2026, le mouvement ambitionne de rompre avec la bipolarisation
politique du pays et appelle à un rassemblement national autour d’un renouveau
démocratique.
La vie politique béninoise s’enrichit d’un nouvel acteur.
Le Bloc de la Troisième Voix affirme sa volonté d’un dépassement des clivages
traditionnels, au nom d’un projet collectif, souverain et panafricain. Le
paysage politique béninois voit ainsi émerger un nouveau regroupement, né d’une
volonté de rompre avec certaines pratiques. Lors d’une déclaration faite à
Cotonou, les membres fondateurs ont dressé un diagnostic de la situation
actuelle du pays. Selon eux, depuis 2012, la vie démocratique est marquée par
des luttes de pouvoir entre deux blocs dominants. C’est pour offrir une autre
alternative, que la Troisième Voix se constitue, comme une structure organisée,
inclusive et légalement constituée. Jean Baptiste Hounguè et les siens se
positionnent donc comme une alternative claire, structurée et responsable,
fondée sur un engagement patriotique, une gouvernance éthique et une démocratie
participative. “La Troisième Voix n'est ni une opposition de circonstance ni un
prolongement caché de l'un des deux blocs dominants. Elle est un mouvement de
renouveau, une voix différente, portée par des femmes et des hommes de divers
horizons, unis par une même volonté : Replacer l'intérêt général au cœur de
l'action politique, mettre l’homme au cœur de toutes nos actions », a déclaré
Jean Baptiste Hounguè. C’est dire que le mouvement rejette les étiquettes
d’opposition ou de prolongement d’un courant dominant. Il se veut le reflet
d’une dynamique nouvelle, portée par des citoyens issus de diverses couches :
intellectuels, paysans, artisans, et membres de la diaspora.
Parmi les priorités affichées, figurent la justice
sociale, la bonne gouvernance, la souveraineté nationale et le panafricanisme.
Le creuset entend ainsi rassembler les Béninois autour d’un projet de
transformation structurelle du pays, loin des « alternances sans rupture ».
L’objectif affiché : faire émerger une démocratie humaniste centrée sur le
bien-être des citoyens et bâtir un avenir équitable.
Le mouvement ambitionne de proposer aux élections de 2026
une liste unique et consensuelle de candidats pour les législatives, les
communales, et le cas échéant la présidentielle. Ces candidats, selon les
initiateurs, doivent être des figures de rupture, des relais d’un changement
systémique, porteurs de projets d’emploi, de justice, de transparence et de
libertés fondamentales. « La troisième voix, c’est la voix du peuple. Nous ne
sommes ni à gauche, ni à droite. En tant qu’animateurs de la vie politique,
nous avons pris le temps d’observer et de nous rendre compte que nous ne
pouvons pas continuer à aller dans le sens de cette guerre qui oppose deux
camps. Nous venons répondre au cri de cœur du peuple qui aspire à
l’épanouissement, à l’unité », a déclaré Simon Adankon dont le parti est aussi
membre de ce creuset dénommé le Bloc de la Troisième Voix.
La Troisième Voix se constitue, comme une structure organisée, inclusive et légalement constituée