Appui à l’égalité de genre: Entre avancées et défis

Partager les résultats obtenus et analyser les difficultés rencontrées dans l’exécution du plan de travail annuel. C’est l’objectif principal de cette première session, au titre de l’année 2025, du Comité de pilotage (Copil) du Programme d’appui à l’égalité de genre (Paeg), selon Gérard Kpatindé, secrétaire général du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance. Il a rappelé les engagements du Copil autour des thématiques clés du programme, soulignant l’importance de poursuivre les efforts.

Pour Elisabeth Pitteloud Alansar, cheffe de la coopération suisse au Bénin, ce comité représente « un espace stratégique de redevabilité mutuelle, de dialogue, d’apprentissage collectif, et d’interpellation critique et constructive ». Elle a salué la démarche de cette session, qui inclut des visites de terrain : « Aller à la rencontre des bénéficiaires permet de mieux apprécier les réalités de mise en œuvre ». Un avis partagé par Hervé Tété Nani, directeur de cabinet du ministre des Affaires sociales, qui a insisté sur la nécessité d’une « meilleure compréhension du programme par les acteurs institutionnels, à travers l’écoute des bénéficiaires et le partage des bonnes pratiques dans les communes d’intervention». Les membres du Comité de pilotage ont salué le soutien constant de la Coopération suisse, aussi bien technique que financier. Après l’évaluation des recommandations de la session précédente, ils ont entamé une tournée pour apprécier l’impact concret du programme.

À un an de la fin de la première phase du Paeg, lancée en 2022, plusieurs chantiers restent ouverts notamment la formation des professionnels de santé à la prévention des Vbg, la mise en ligne de modules de formation, ou encore le renforcement des capacités des femmes leaders.

Soutenu par la Coopération suisse, le Paeg vise à réduire les inégalités entre les sexes, renforcer le leadership féminin, promouvoir la paix, lutter contre les violences basées sur le genre (Vbg) et intégrer la dimension genre dans les budgets publics. En trois années d’activités, il a permis à de nombreuses femmes de sortir de la précarité socio-économique et de s’affirmer dans l’espace public.