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Assurance maladie du projet Arch: Un million de pauvres extrêmes déjà couverts

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Le ministère de l'Economie et des Finances éclaire  la lanterne des députés Le ministère de l'Economie et des Finances éclaire la lanterne des députés

L’Assurance maladie de l’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) couvre aujourd’hui environ un million de pauvres extrêmes soit 8 % de la population, pourcentage relativement faible par rapport au périmètre potentiel couvert par la loi qui est de 100 % de la population béninoise. 

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 02 juil. 2024 à 07h01 Durée 3 min.
#projet Arch

L’information émane de la réponse écrite du ministère de l’Economie et des Finances aux députés lors des travaux sur le Débat d’orientation budgétaire (Dob) relatif au projet de loi de finances gestion 2025. La faiblesse de ce taux de couverture trouve des explications évidentes qui résident en grande partie dans la non généralisation de l’Assurance maladie Arch aux autres catégories socioprofessionnelles dont notamment les travailleurs du secteur informel  (75 % environ de la population), les fonctionnaires et retraités de l’Etat, des établissements publics et collectivités territoriales et leurs ayants droit ( 20 % environ de la population), les travailleurs indépendants, les professions libérales et les pauvres non extrêmes. Le ministère informe que d’ici la fin de l’année 2024, il est planifié la généralisation de l’Assurance maladie de l'Arch à toutes ces catégories socioprofessionnelles du Bénin.

Pour ce faire, certaines diligences sont en cours de réalisation. Il s’agit de la définition du panier de soins de base élargi pour être plus attractif que celui de la phase pilote et celui des fonctionnaires d’Etat et des agents des collectivités territoriales est défini; la définition et la mise en place des modalités d’affiliation des catégories socioprofessionnelles; le recrutement du gestionnaire du volet assurance maladie. A ces initiatives dont certaines sont déjà presque bouclées, le ministère ajoute l’élaboration et le déploiement d’un plan de communication adapté à chaque cible ; l’accompagnement des prestataires de santé dans l’amélioration continue de la qualité des soins (suivi post formation, tutorat…) sans oublier la définition et la mise en place des modalités d’achat stratégique des services de santé offerts aux bénéficiaires.

Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau