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Audience foraine de la Criet au Tpi d’Abomey: Des agresseurs sexuels de mineures fixés sur leurs sorts

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Audience foraine de la Criet au Tpi d’Abomey Audience foraine de la Criet au Tpi d’Abomey

Une dizaine d’hommes impliqués dans des dossiers de viol sur des filles mineures ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dans le cadre d’une audience foraine tenue, mercredi 26 mars, au tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey.

Par   Désiré C. VIGAN A/R Mono-Couffo, le 29 mars 2025 à 07h37 Durée 3 min.
#Audience foraine de la Criet au Tpi d’Abomey
Les faits de viol se sont produits dans des localités des départements du Couffo, du Zou et des Collines. Les victimes que sont des filles âgées pour la plupart de moins de 13 ans, ainsi que leurs parents et leurs bourreaux désignés ont répondu présents, mercredi dernier, à l’audience foraine organisée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) qui, pour l’occasion, a pris ses quartiers dans la petite salle d’audience du tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey. Les débats menés à huis clos avec la participation d’une délégation de l’Institut national de la femme (Inf) ont permis aux présumés agresseurs sexuels de se voir fixés sur leurs sorts respectifs. Reconnus coupables des faits mis à leurs charges, ils ont écopé de lourdes peines à la mesure de la détermination de l’Etat béninois à décourager les prédateurs sexuels tapis dans les rangs de ses citoyens. C’est le cas d’un cultivateur qui a abusé sexuellement à plusieurs reprises une fille âgée de 11 ans au moment des faits. Le viol a été commis dans un village de Dassa-Zounmè, dans le département des Collines. N’ayant pas pu convaincre les juges de son innocence, le cultivateur âgé d’environ 40 ans, a été condamné à 10 ans de prison ferme et à une amende de deux millions de francs Cfa. De plus, il devra verser 500 mille francs Cfa à la victime et 200 mille francs Cfa à l'Institut national de la femme (INF) à titre de dommages et intérêts. L’Inf s’est constitué partie civile dans les dossiers de viol. Mais pour rendre justice aux victimes des viols, il a fallu de la patiente aux juges puisque la plupart des prévenus ont choisi la dénégation avant d’abandonner cette ligne de défense et plaider la clémence de la Cour. Ceci au regard de leurs déclarations aux enquêtes préliminaires à l’audience et des preuves matérielles contenues dans leurs dossiers respectifs.