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Audiences à la présidence de la République: 72 heures pour une solution aux ACE du MAEP

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Par   LANATION, le 01 juil. 2015 à 00h51

Le président de la République a reçu, hier mardi 30 juin, les agents contractuels de l’Etat recrutés pour le compte du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Cette rencontre ouvre les voies d’une résolution de leurs problèmes.

Les agents contractuels de l’Etat (ACE) du ministère en charge de l’Agriculture ont quitté hier le palais de la Marina, plus optimistes quant à la satisfaction de leurs revendications. Après avoir pris connaissance de leur situation et des difficultés qu’ils traversent, le président de la République a instruit les ministres concernés afin qu’une solution leur soit trouvée dans les 72 heures. Les 1045 ACE du MAEP recrutés en 2012 pour renforcer le système d’encadrement des producteurs agricoles, réclament onze mois d’arriérés de salaire et l’aboutissement du processus de signature de leur contrat.
Selon le directeur de cabinet du ministre en charge de la Fonction publique, Aminou Adamou, le retard consenti dans le traitement des dossiers de ces agents se justifie par la difficulté à les insérer dans un régime juridique des ACE, d’autant qu’il y a actuellement une réforme en cours du système. « Nous sommes en mesure de mobiliser les moyens qu’il faut pour que ces préoccupations soient prises en charge, mais au préalable il va falloir régler des questions en amont. Les deux ministères doivent pouvoir travailler sur les dossiers et nous les transmettre», souligne, quant à lui, Gervais Adjovi, directeur de cabinet du ministre d’Etat en charge de l’Economie et des Finances.
«Je ne comprends rien de tout ça la. Vous ne pouvez pas mettre un an et demi pour déplacer les dossiers. Il y a quelque chose qui ne va pas », s’offusque le chef de l’Etat. Pour Boni Yayi, le ministère de la Fonction publique doit trouver la formule appropriée pour vite régler ce dossier. « Le ministère des Finances gère les fonds publics et ne peut pas les sortir sans aucun papier », insiste le chef de l’Etat qui a confié au Vice-premier ministre, François Abiola, la mission de superviser le processus de résolution de la situation des jeunes recrutés pour le compte du MAEP.