La Nation Bénin...
17
068 candidats affrontent, depuis ce lundi17 juin, l’examen du Baccalauréat
session 2024 dans l’Ouémé et le Plateau. Les épreuves écrites se déroulent en
toute sérénité dans les deux départements.
L’examen
du Baccalauréat session des 17, 18 et 19 juin 2024 a bien démarré ce lundi,
dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. Au total, 17 068 candidats
affrontent les épreuves écrites. Ils sont répartis dans 25 centres de
composition.
Le
département de l’Ouémé compte 14 127 candidats, toutes séries confondues, dont
6 654 filles. Ils sont classés dans 20 centres d’examen. La première épreuve,
celle de la composition française a été officiellement lancée, au niveau
départemental, au Collège d’enseignement général (Ceg) n°1 d’Akpro-Missérété
pour le compte de l’Ouémé. La cérémonie de lancement a été assurée par le
préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou en présence du directeur départemental en
charge des Enseignements secondaire, technique et de la Formation
professionnelle de l’Ouémé, Severin Mèhouénou.
Dans
le Plateau, 2 941 candidats dont 1 139 filles sont à l’assaut du premier
diplôme universitaire. Ils sont répartis
dans cinq centres de composition dans tout le département comptant cinq
communes à savoir Sakété, Pobé, Adja-Ouèrè, Ifangni et Kétou. Le lancement
officiel des épreuves a eu lieu au Ceg 1
de Kétou. Il a été assuré par le préfet du Plateau, Valère Sètonnougbo en
présence du directeur départemental en charge des Enseignements secondaire,
technique et de la Formation professionnelle, Raphaël Hounkanrin.
Au
Ceg 1 d’Akpro-Missérété, les candidats sont au nombre de 296 candidats, toutes
séries confondues à savoir A1, A2, B, C et D. Ils sont répartis dans 20 salles
de composition. Il n’y a rien de spécial cette année en termes d’innovation
dans l’organisation du Bac, informe le directeur départemental Séverin
Mèhouénou. L’office du Bac met les bouchées doubles pour que cet examen donnant
droit au premier diplôme universitaire soit un label béninois. Séverin
Mèhouénou convie les surveillants au calme et à la sérénité. Il faut qu’ils
fassent le travail tel que demandé par l’Office du Baccalauréat, car la moindre
légèreté et complaisance seront punies.
Le
préfet de l’Ouémé, Marie Akpotrossou demande aux candidats de se faire
confiance. Car, il n’y a rien de sorcier dans les épreuves. Il faut qu’ils se
disent qu’il s’agit des épreuves abordables auxquelles ils sont déjà habitués.
« L’examen se passe bien dans mon département, tout au moins ici au Ceg 1
d’Akpro-Missérété où j’ai procédé au lancement des épreuves. Tous les acteurs
sont mobilisés…», se réjouit l’autorité préfectorale. Marie Akpotrossou se dit
contente par ailleurs de la mise en place du dispositif sécuritaire. La Police
est là pour protéger les candidats et assurer la sécurité du centre. Le préfet
se réjouit que les parents d’élèves ne se soient pas attroupés autour du
centre. Il faut que les parents, souhaite-t-elle, aident les candidats à
vérifier leurs outils de travail, se protéger en ces temps de pluie pour que
tout se passe normalement durant les trois jours d’examen. Marie Akpotrossou
prie que le département de l’Ouémé ait le plus fort taux de succès au Bac 2024
et que le meilleur en provienne.