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Célébration du 1er août 2024: Le juste minimum à Parakou

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Le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, s’apprêtant à procéder à la cérémonie de dépôt de gerbe en compagnie du  maire Inoussa Chabi Zimé Le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, s’apprêtant à procéder à la cérémonie de dépôt de gerbe en compagnie du maire Inoussa Chabi Zimé

Parakou a également sacrifié, ce jeudi 1er août, à la célébration de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale qui était à sa 64e édition. Pavoisée aux couleurs nationales, la ville s’est juste contentée de la traditionnelle cérémonie de dépôt de gerbe au pied du monument du père de l’indépendance, Hubert Koutoukou Maga, puis du recueillement à son mausolée.

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 02 août 2024 à 01h20 Durée 3 min.
#64 ans d'indépendance

En l’absence d’un défilé militaire et civil, sobre fut, ce jeudi 1er août à Parakou, la commémoration du 64e anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. A la place dédiée au père de l’indépendance, Hubert Koutoukou Maga, à l’entrée de la ville, c’est aux environs de 9 heures que le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, a procédé au dépôt de gerbe. Il a ensuite allumé le flambeau avant l’exécution de la sonnerie aux morts par la fanfare du 2e Bataillon interarmes (Bia) basé dans la ville. A son arrivée sur les lieux, il a d’abord eu droit aux honneurs militaires.

Le préfet avait à ses côtés le maire Inoussa Chabi Zimé, les membres de la Conférence administrative départementale et ceux du Haut commandement des forces de défense et de sécurité présents dans le Borgou. Avec sa délégation, il se rendra ensuite rendu au mausolée de feu président, pour se recueillir. C’est pour lui témoigner, une nouvelle fois, la marque de reconnaissance de tout le peuple béninois. Il a également saisi l’occasion pour saluer la mémoire de tous les autres pères fondateurs de notre pays qui, de hautes luttes, nous ont permis d’être libres.

Déjà plusieurs années que, dans le cadre des festivités du 1er août, les populations de Parakou n’ont plus droit au défilé. Si cette situation devrait perdurer, il est à craindre, avec le temps, leur manque d’intérêt et d’engouement pour l’évènement. Après la pandémie de la Covid-19, c’est au défi sécuritaire marqué par les attaques des individus armés non identifiés que certaines localités du septentrion doivent désormais faire face. « Je voudrais en cette période surtout un peu critique dans le Nord du pays où nous faisons face à un ennemi dans cette guerre asymétrique, demander aux uns et aux autres de faire preuve d’une vigilance accrue. C’est afin que nous puissions venir à bout de ce phénomène qui trouble la quiétude des populations dans certaines localités », a insisté le préfet. 

« Après 64 ans d’indépendance, nous avons fait du chemin. Au fil des années, le pays se métamorphose dans tous les domaines et secteurs. Pour celui qui connait notre pays, il y a 10 ans, 15 ans en arrière, il doit pouvoir reconnaitre que le Bénin a évolué », indiquera, à sa suite, le maire. Il a exhorté les populations à ne pas manquer de se comporter comme de vrais patriotes.

La veille de la célébration, c’est à la place Tabera que les populations de la ville se sont retrouvées pour la Nuit de l’indépendance. Dans l’après-midi d’hier, jeudi 1er août au stade omnisports, elles ont suivi la finale de la Coupe de l’indépendance, au niveau du football, qui a mis aux prises Sina Sport de Parakou et Massorbou Fc de Nikki.