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L’amélioration de la qualité de l’enseignement à travers le renforcement des capacités des enseignants fait partie des priorités du Gouvernement pour les enseignements maternel et primaire sur la période 2016-2021. L’une des réformes initiées dans ce cadre ayant échoué, le Conseil des ministres du mercredi 22 mars a pris des mesures palliatives à ce propos.
La réforme initialement prévue par le Gouvernement pour transformer le visage de l’école, principalement au niveau du sous-secteur des enseignements maternel et primaire et qui consistait à solliciter les services ponctuels d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques à la retraite comme encadreurs pédagogiques, n’a pas prospéré. Pour combler cette défaillance, le Conseil des ministres a décidé de la mise en place d’un nouveau dispositif.
Lequel « prend désormais en compte aussi bien la plupart des inspecteurs en activité, que les chefs de service des enseignements maternel et primaire des directions départementales cumulativement avec leurs fonctions », précise le ministre d’Etat secrétaire général à la Présidence, Pascal Irénée Koupaki. Selon lui, « Ce nouvel atlas d’encadrement ainsi validé sera constitué de 45 régions pédagogiques ». Il permettra de faire face au déficit d’inspecteurs pour assurer aux douze départements une couverture équitable du réseau d’animation pédagogique.
Ce nouvel atlas, poursuit-il, « s’inscrit dans la perspective d’une réelle amélioration de la qualité de l’offre éducative et, par conséquent, du taux de réussite des apprenants à l’issue des différentes évaluations auxquelles ils sont soumis ». Le Conseil des ministres a donc autorisé cette réorganisation de l’atlas d’encadrement et instruit le ministre des Enseignements maternel et primaire à l’effet de mettre en place le nouveau dispositif d’encadrement et de renforcement du réseau d’animation pédagogique.