La Nation Bénin...

Le Gouvernement vient de prendre une batterie de mesures pour réorganiser le secteur du bois au Bénin. C’est là, l’une des décisions prises en Conseil des ministres, ce mercredi 1er mars.
Le Gouvernement interdit l’exportation de toute essence de bois à l’exception de celles issues des plantations domaniales et privées, notamment le teck, le gmelina et l’acacia. L’exploitation des essences issues des forêts naturelles dans le domaine classé de l’Etat est également proscrite. L’autorisation de l’exploitation des forêts naturelles protégées est réservée exclusivement à des fins de consommation nationale. La commercialisation du bois issu des plantations domaniales de l’Office national du bois (Onab) est admise par vente aux enchères à tous les usagers agréés par l’administration forestière, de volume défini sur une période de livraison, sur la base d’un prix plancher. L’Etat met en place une ceinture de contrôle autour des zones de production et interdit l’exportation du bois énergie (charbon de bois) ; mais autorise à titre exceptionnel jusqu’au 31 décembre 2017, l’exportation des anciens stocks de produits exploités au titre de 2015 et 2016.
Ces nouvelles mesures prises par le Gouvernement relativement au secteur du bois « conforteront l’économie forestière et les métiers du bois tout en préservant nos forêts », espère le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki. Selon lui, elles ont été approuvées hier par le Conseil des ministres qui a instruit le ministre du Cadre de vie et du Développement durable à l’effet de prendre les dispositions nécessaires pour leur application sans faille. Aussi, faut-il rappeler que le 13 avril 2016, le Conseil des ministres avait suspendu l’exploitation et l’exportation des produits forestiers, ainsi que la délivrance des agréments. Une Commission nationale de réforme du secteur a été mise en place.
Le Conseil a, par ailleurs, instruit le ministre de l’Economie et des Finances, en collaboration avec celui du Cadre de Vie aux fins d’élaborer, pour le 2 avril prochain au plus tard « une grille de taxation douanière au poids ou ad valorem et selon le niveau de transformation des bois et produits de bois destinés à l’exportation, outre les redevances forestières, un dispositif de contrôle pour le scanning obligatoire du bois et des produits dérivés destinés à l’exportation.
Cajou : le prix plancher du kilo fixé à 500 F Cfa
Le Conseil des ministres a pris un décret portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2016-2017 des noix de cajou. La date d’ouverture de ladite campagne est fixée pour demain vendredi 3 mars. « Le prix plancher d’achat au producteur est fixé à 500 F Cfa le kilogramme ».