La Nation Bénin...
e Conseil des ministres du mercredi 8 juin s’est penché sur la situation qui prévaut dans le secteur de la boulangerie au Bénin, notamment en ce qui concerne la fabrication du pain. Depuis peu, des associations de consommateurs, des autorités et la population elle-même donnent de la voix pour appeler à des mesures d’assainissement dans le secteur. Désormais, c’est chose faite !
Au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 8 juin, le Conseil des ministres a suivi une communication du ministre en charge du Commerce et de l’Industrie relativement à la situation qui prévaut dans le secteur de la boulangerie au Bénin. A l’occasion, il a mis en exergue les difficultés du secteur notamment la non maitrise des acteurs, l’utilisation de la farine de blé de qualité douteuse et l’utilisation de produits toxiques dans la fabrication du pain, a rapporté le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki au cours de son point de presse, tenu quelques heures après la séance du Conseil des ministres. Le gouvernement étant préoccupé par la «sécurité sanitaire des aliments», le Conseil des ministres a pris la mesure de ce problème. Pour ce faire, il est envisagé ce que le ministre d’Etat a appelé «des actions d’assainissement du marché du pain et autres aliments à base de farine de blé». Les ministres concernés ont été instruits par le gouvernement, aux fins de « prendre les mesures urgentes nécessaires pour identifier les trafiquants et contrôler la qualité des aliments». Il leur a été également demandé de « sévir conformément aux dispositions légales et réglementaires et d’engager une sensibilisation des populations».
Pour le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, il y a dans ce secteur, des gens qui ne devraient pas s’y trouver et il convient «d’identifier les vrais boulangers des amateurs qui mettent en danger la vie les populations et ceux qui utilisent des produits toxiques et de la farine de qualité douteuse». Aussi, réfute-t-il la thèse selon laquelle la non augmentation du prix du pain depuis de nombreuses années justifierait la pagaille observée dans le secteur. Selon lui, le problème de prix n’est pas encore à l’ordre du jour et le sera, une fois que le secteur aurait été assaini et qu’on aurait mis de l’ordre. Toute chose qui, apaise-t-il, se fera ensemble avec les associations professionnelles du secteur de la boulangerie.