Construction de routes et aménagement de pistes: Des infrastructures d’envergure pour 10 communes

Aménagement et bitumage de la route Azovè-Houégamè-Klouékanmè (17,20 km), réhabilitation de la route Rn2 (Mairie)-Sitex-Iut-Rn 2 bis (3 km), aménagement en terre des routes Bopa-Lobogo-Tozounmè-Dogbo (34 km) et Bopa-Djidjozoun-Allada (35,30 km). Le gouvernement fait du désenclavement des localités sa priorité et travaille à faciliter le déplacement des populations sur l’ensemble du territoire national. Samedi 15 mars dernier à Azovè, populations, autorités locales, chefs traditionnels, élus à divers niveaux et membres de l’Exécutif ont été témoins du lancement officiel de ces chantiers majeurs dans les départements du Mono, du Couffo et de l’Atlantique. L’objectif est de faciliter, d’améliorer le niveau de service des infrastructures routières, contribuant directement à l’attractivité de toutes les localités traversées et de réduire les coûts d'exploitation des véhicules. Ces travaux routiers de grande envergure ambitionnent aussi de faciliter le transport des produits agricoles et des marchandises vers les points de vente, de favoriser un développement équilibré du territoire, de dynamiser les économies locales et l'accroissement des ressources financières des populations et enfin, de renforcer l'économie nationale.

Pour le ministre en charge des Sports, Benoît Dato représentant le ministre d’Etat en charge des Finances, « la matérialisation de ces projets est un signal fort de notre gouvernement». C’est aussi la preuve du respect de la parole donnée, la réalisation de ces travaux ayant été promise aux populations lors de la tournée gouvernementale de reddition de comptes. « Nous vous avons rassuré de la concrétisation d'importants projets pour le compte de notre département... Ces travaux routiers sont le résultat d'une gestion rigoureuse et de la vision du président de la République et de son gouvernement », indique-t-il. L’ambition de l’Exécutif, rappelée par le ministre Benoît Dato, c’est de faire du Bénin, une nation moderne, dynamique et prospère. Ces routes sont importantes pour le développement des activités agricoles et économiques et par conséquent pour l'amélioration des conditions de vie des populations du Mono et du Couffo, reconnait le représentant du gouvernement. Aussi, se félicite-t-il de ce que ces infrastructures routières «représentent un bien et un lien vital» pour désenclaver les communes. Au total, neuf communes des départements du Mono et du Couffo auxquelles s'ajoute celle d'Allada seront impactées par ces travaux.

Plus de 31 milliards d’investissement

Le gouvernement ne se contentera pas seulement de mettre les ressources à disposition pour la réalisation des travaux. Il met un point d’honneur à des travaux d’une grande technicité, selon Jacques Ayadji, ministre-conseiller en charge des Infrastructures, représentant le ministre du Cadre de vie au lancement des travaux. Chiffres et détails techniques à l’appui, il a expliqué aux populations les exigences faites à l’entreprise Qgmi en charge des travaux et à Horse Sarl qui hérite de la mission de contrôle. Les travaux durent 24 mois pour un montant estimé à 31,5 milliards financés par le budget national. Avec ces travaux, soutient Jacques Ayadji, le désenclavement du département du Couffo sera acquis. Dans le même temps, la boucle des départements du Mono et du Couffo sera actée. De quoi faire la joie de Christophe Mègbédji, préfet du Couffo, qui rappelle que « la route est un trait d’union qui met les peuples ensemble ». Cette promesse de vieille date tenue par le chef de l’Etat n’est rien d’autre que la preuve de son attachement au bonheur des populations, reconnait le préfet. Avant lui, le maire d’Aplahoué, au nom de ses pairs, estime que «C’est un important rêve qui devient réalité… Un ouf de soulagement pour les populations ».

Pour le bon déroulement des travaux, les populations ont été invitées à la patience et à la compréhension au regard des désagréments, mais aussi à une franche collaboration avec tous les intervenants sur le chantier. Aux entreprises, les représentants du gouvernement ont exigé le respect des délais et un travail de qualité.

La maîtrise d’ouvrage déléguée des travaux est assurée par la Société des infrastructures routières et de l'aménagement du territoire (Sirat SA).