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Cour suprême: Cinq nouveaux hauts magistrats installés

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Le magistrat Jacques Mèmavo Hounsou a été installé, lundi 14 octobre dernier, dans ses charges d’avocat général près la Cour suprême. Ses collègues Alexis Agboton Mètahou, Wilfrid Sonagnon Araba, Séïdou Boni Kpégounou et Sanni Sidi Hamza Gauthé, eux, ont été investis dans les fonctions de conseillers c’est-à-dire de juges à la Cour suprême.  

Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 16 oct. 2024 à 07h26 Durée 3 min.
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Le président de la Cour suprême, Victor Dassi Adossou, a présidé, lundi 14 octobre dernier, deux audiences solennelles de la haute juridiction. La première a connu de la prestation de serment suivie de l’installation du magistrat Jacques Mèmavo dans ses fonctions d’avocat général près la Cour suprême. La seconde audience a été consacrée à la prestation de serment suivie de l’installation des magistrats Alexis Agboton Mètahou, Wilfrid Sonagnon Araba, Séïdou Boni Kpégounou, Sanni Sidi Hamza Gauthé dans les fonctions de conseillers à la Cour suprême. La cérémonie de prise de fonction de ces cinq magistrats fait suite à leur nomination en Conseil des ministres par décret n°1080 du 31 juillet 2024. Ils ont passé avec succès la procédure d’évaluation d’aptitude prévue désormais par la loi et qui donne accès aux hautes fonctions à la Cour suprême. Cette réforme a valu l’inscription des cinq magistrats sur la liste d’aptitude aux fonctions de magistrats à la Cour suprême et la nomination de ces derniers en Conseil des ministres.

Le président de la Cour suprême, installant l’avocat général, puis après les quatre autres magistrats dans les fonctions de conseillers, a salué la pertinence de cette procédure d’évaluation qui permet de trier et d’avoir à la haute juridiction des magistrats talentueux. Victor Dassi Adossou a félicité le président de la République, Patrice Talon, pour sa vision pour une justice de qualité au Bénin. Il se réjouit de la prise de fonction des cinq magistrats qui vient contribuer un tant soit peu au renforcement de l’effectif du personnel magistrat de la Cour suprême dégarni avec le départ à la retraite de plusieurs magistrats tant au niveau du parquet général que dans les deux chambres juridictionnelles. Victor Dassi Adossou plaide la relance de la procédure d’appel à candidatures pour le recrutement de cinq autres magistrats non pourvus au titre des 10 postes ouverts lors de la première évaluation.

Evaluation inédite

La Cour suprême s’honore d’accueillir des magistrats de grands talents, des juristes de haut niveau qui savent aligner science et conscience, au regard du parcours professionnel et de la solide expérience de chacun des heureux du jour, a souligné le président de la Cour suprême. Victor Dassi Adossou avertit les cinq magistrats qu’ils n’auront pas le temps de l’observation. Il faut qu’ils restent fidèles au serment prêté devant lui et qu’il a reçu conformément à la loi. Les quatre conseillers doivent s’immerger aussitôt aux techniques de cassation en matière administrative et judiciaire. Ils doivent avoir à l’esprit que les décisions de la Cour suprême sont insusceptibles de recours. « Vous n’avez donc pas droit à l’erreur », a insisté Victor Dassi Adossou face aux quatre nouveaux conseillers appelés chacun à officier dans l’une ou l’autre des chambres de la haute juridiction. « Rendre justice est une belle occasion mais c’est aussi une grande responsabilité », a-t-il ajouté.  

A l’égard de l’avocat général, Jacques Mèmavo Hounsou, le président de la Cour suprême note que ce dernier n’a jamais assuré les fonctions de parquetier. Le magistrat a été juge de tout temps depuis le début de sa carrière riche d’une vingtaine d’années. Victor Dassi Adossou a fait part au nouvel avocat général de la particularité de l’exercice qui sera désormais le sien en tant que parquetier surtout près la Cour suprême dont la mission n’est pas la même que la fonction de juge de fond■